« Cheap beers & cheap girls »
Riga, la capitale de la Lettonie, attirait déjà les soldats soviétiques en permission pour ses femmes magnifiques. Depuis son entrée dans l’Union européenne, elle continue de nourrir les fantasmes les plus épicuriens. Car depuis peu, la Lettonie est devenue l’une des destinations les plus prisées pour le tourisme sexuel. Ces nouvelles dérives apportent argent facile et touristes libertins aux propriétaires de salons de massages et hôtels douteux. Pour les femmes, c’est un gagne-pain quotidien ou une misérable pension de survie dans le pays le plus pauvre d’Europe après la Roumanie.
A 3h de paris: un paradis pour vieux garçons qui n’auraient pas su courtiser dans leur propre pays. Ils viennent, principalement du Royaume-Uni et d’Irlande, chercher de la « chair fraiche » low coast avec une seule devise en tête: « cheap beers & cheap girls« . Massages érotiques, lap dance ou une heure de coït pour moins de 90 euros la prestation… Des entrepreneurs qui ont flairé le business juteux proposent même des formules « fun » tout compris qui proposent un « wicked week-end » ou un week-end déjanté. 270 euros: 2 nuits dans un hôtel, strip tease au diner, accompagnatrices à la silhouette parfaite… Les clients rajoutent ensuite 30 euros pour une danse érotique privée et plus si affinités.
En 3 ans, le tourisme en Lettonie a bondi de 50% et le sexe tarifé y est clairement pour quelque chose. 20.000 prostitués dans tout le pays se livrent à une concurrence acharnée. On constate le même nombre en France… Mais pour un pays 30 fois plus peuplé. Cette tendance ne s’explique pas seulement par la récente ouverture de la république balte de l’ex-URSS. 300 euros de salaire moyen, plus de 30% de la population sous le seuil de la pauvreté; de quoi stimuler toutes les dérives possibles.
Ces femmes « pas chères » sont lettones ou russes et cherchent de quoi finir le mois en répondant aux fantasmes les plus charnels des étrangers friqués. « Ça va être plus facile ici car c’est un pays pauvre et les filles vont être plus ouvertes à nos propositions » commente Barry, un irlandais déjà tout émoustillé à l’aéroport de Dublin. Ou comment la misère fait le bonheur de certains…
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