Princess Nokia, rappeuse et militante

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Militantisme et féminisme en flow ricain

A 24 ans, Princess Nokia impose son rap provocateur aux USA, et déverse déjà son flow en Europe. Après un premier EP Metallic Butterfly, puis son second 1992 (son année de naissance) en septembre dernier, Destiny Frasqueri n’en est pas à son coup d’essai. Depuis son premier morceau à 17 ans, elle s’est déjà essayée au R’N’B, hip-hop, house, pop et changeait de pseudos avant d’officialiser (pour de bon ?) Princess Nokia.

Princess Nokia

 

Elevée à Harlem par sa grand-mère, elle a travaillé durant son adolescence comme dealeuse de weed à vélo, le portable visé à l’oreille pour ne pas rater un appel, d’où son surnom. A 16ans, elle passe par la case gogo-danceuse, et fréquente en même temps les soirées hip-hop, bien trop masculines à son goût. Elle découvre et chérit aussi bien Riot Grrrls que MIA.

Princess Nokia

 

Dans ses textes, elle évoque aussi bien le féminisme, son enfance à Harlem, son identité métissée et le black power. Plusieurs labels américains l’ont déjà courtisé, mais elle préfère s’autoproduire et balancer ses sons gratuitement sur le web.

Grande militante, elle a créé le collectif Smart Girls Club, et y organise des conférences et émissions de radio. L’université de Harvard l’a même invité pour une rencontre et un concert.

 

Dans Tomboy, elle rappe avec fierté sur ses petits seins et son gros ventre. En live, elle diffuse toujours en début de concert une chanson des militantes Riot. Son intensité scénique sera d’ailleurs à (re)découvrir le 28 janvier à Paris. 

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