Street art et militantisme humaniste
Quand le street art nous dit merde
Le street art militant et revendicateur s’installe sur les murs des villes du monde entier. La crise européenne en 2011, la coupe du monde au Brésil en 2014 ou la lutte contre la déforestation en Amazonie, autant d’inspirations pour des artistes qui représentent leur dégoût d’un monde devenu fou. Retour sur 3 illustres graffeurs connus pour leur grogne artistique.
Banksy, personnage mythique de la scène du graffiti, est l’un des premiers à se faire connaitre pour ses fresques militantes. Originaire de Bristol en Angleterre, l’artiste vagabond commence le graff’ dans les années 80. Ton ironique, sarcastique, désenchanté ou optimiste pour dénoncer la guerre, le pouvoir de l’argent et la surveillance technologique ou encourager le pacifisme et la solidarité. Autant de messages philanthropiques marqués au pochoir, à main levée ou à l’aérosol.









Un autre activiste de rue dénonce le capitalisme et la violence. Il se fait appelé Blu. Peintre et vidéaste italien, il a réalisé une centaine de fresques, pour la plupart à Bologne. Célèbre pour ses représentations de monstres gigantesques et de masses populaires victimes d’un lavage de cerveau, ses œuvres suscitent peur et désespoir. Un ton pessimiste, décalé voire abstrait pour des peintures acryliques, à la bombe ou au rouleau télescopique. En 2008, il rencontre un franc succès international en publiant sa vidéo « Muto » (« Muet« ), une diapositive de toutes ses œuvres, visionnées par plus de 10 millions de personnes sur Youtube.








Cranio, de son vrai nom Fabio de Oliveira Parnaiba, est un artiste originaire de Sao Paulo qui s’est fait connaître dès la fin des années 90. Usant d’humour et de sarcasme, le graffeur fait référence à la persécution des peuples amazoniens, à la lutte environnementale et au consumérisme; un street art tribal qui trouve son inspiration dans les bandes dessinées et les œuvres de Salvador Dalí. Au printemps 2015, il est venu à Paris à l’occasion du Festival Street Art d’Évry pour donner de la couleur au gymnase des Loges à Evry.









Bien sûr la liste peut être longue et si tu as eu un coup de cœur pour un street artiste n’hésite pas à nous en faire part en nous contactant à [email protected]
#Peace