Auroville, utopie ou dystopie ?
« Il devrait y avoir quelque part sur la terre un lieu dont aucune nation n’aurait le droit de dire : il est à moi… ». Cette cité idéale a réellement été construite en 1968 en Inde par une française, Mirra Alfassa ou plus communément appelé Mère.
Située à quelques kilomètres de Pondichéry, Auroville ou ville de l’aurore accueille 2300 habitants de 50 pays vivant dans ce véritable laboratoire à ciel ouvert. D’un désert à un actuel paradis luxuriant, les habitants, loin d’être des hippies, tentent une autre expérience de vie en conciliant bien être et communion avec la nature tout en profitant des technologies modernes environnementales.
Au fil des années, un lieu de paix alternatif s’est construit. Plusieurs règles régissent le quotidien des aurovilliens. La charte d’Auroville en quatre points est le ciment de la cité.
- Auroville n’appartient à personne en particulier. Auroville appartient à toute l’humanité dans son ensemble. Mais pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine.
- Auroville sera le lieu de l’éducation perpétuelle, du progrès constant, et d’une jeunesse qui ne vieillit point.
- Auroville veut être le pont entre le passé et l’avenir. Profitant de toutes les découvertes extérieures et intérieures, elle veut hardiment s’élancer vers les réalisations futures.
- Auroville sera le lieu des recherches matérielles et spirituelles pour donner un corps vivant à une unité humaine concrète.
Chaque habitant doit se séparer de tous ses biens et tout partager avec la communauté. Son habitation ne lui appartient pas non plus. L’argent ne dirige pas non plus Auroville. Les résidents touchent en compensation une allocation d’environ 70 euros par mois. Le travail est perçu comme un moyen de développer ses capacités et non de gagner sa vie. De plus, la religion n’y a pas sa place, et les décisions importantes sont approuvées par tous par vote. Comme dans toutes villes, des écoles, magasins, marchés, restaurants comblent les locaux et touristes de passage.
Matrimandir, le coeur et symbole de la cité est une boule géante dorée utilisée comme espace de méditation avec en son centre une boule de cristal reflétant la lumière extérieure.
Soutenue par l’UNESCO, Auroville connaît pourtant de vives critiques. Erigée comme une ville sans frontières, il s’avérerait que les voisins ne sont pas admis à bras ouverts. Cependant, il est bien difficile de donner précisément des exemples des dérives, n’étant nullement sur place.
Libres des conventions morales et sociales, les habitants ont au moins le courage de croire à une autre alternative de vie et continuent l’expérimentation pour atteindre le rêve de cité idéale.
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