Des hébergements pour les réfugiés à Paris

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Réfugiés en France : conséquences, départs, où vont-ils ?

Récemment, l’Europe est confrontée à une crise inédite par son ampleur : un afflux massif de réfugiés fuyant des persécutions, notamment celles de Daesh, ou les différentes guerres qui se trament à travers le monde … Afin de ne pas faire d’amalgame, il faut faire la différence entre migrant (qui se déplace d’un pays vers un autre, pour des raisons économiques, climatiques ou politiques) alors qu’un réfugié possède le statut officiel d’une personne qui a obtenu l’asile dans un autre pays que le sien, parce qu’elle y courait un danger de mort «craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. »

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Selon l’agence officielle de statistiques Eurostat, environ la moitié des migrants, 213.200, ont déposé des demandes de droit d’asile au deuxième semestre 2015, soit une hausse de 85% par rapport à l’année 2014.

D’où viennent-ils ?

Sans grande surprise, c’est la Syrie qui est le pays qui compte le plus de départs à l’étranger. La guerre qui fait rage en Syrie depuis mars 2011 a fait plus de 250.000 morts et forcé plus de la moitié de la population à fuir le pays.

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Et à Paris qu’en est-il ?

Le projet de camp humanitaire de réfugiés à Paris, annoncé récemment, pourrait voir le jour d’ici à la fin de l’été. Il s’agit donc d’installer « un campement, un hébergement humanitaire, pour que les personnes qui arrivent démunies ne soient pas contraintes d’aller sous des métros ou sur des sites comme celui que nous connaissons à Éole», a expliqué la maire Anne Hidalgo dans un communiqué.
Si le choix du lieu n’était pas encore défini, plusieurs quartiers ont été sélectionnés. En effet, le choix se tournerait vers les 18e, 19e et 20e arrondissements car c’est là que se sont reconstitués les campements depuis un an, à Porte de la Chapelle.

La mairesse a promis que ce camp respecterait les conditions réglementaires, à savoir, « de 500 à 1 000 personnes », avec « d’abord 100 ou 200 personnes ». Le site permettra également d’orienter les migrants en fonction de leur parcours vers des structures adaptées (centre pour demandeurs d’asile, pour mineurs non accompagnés…).

Le premier centre à ouvrir se situe dans les anciens entrepôts  de la SNCF du boulevard Ney dans le XVIIIe arrondissement. Un second devrait voir le jour à Ivry-sur-seine vers la fin de l’année.

 

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