On a rencontré Niko Inko

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Niko Inko

Niko Inko x l’Encrophage

Niko Inko tient un salon de tatouage, l’Encrophage, situé à Argelès sur mer. Après avoir passé son enfance en région parisienne, il décide de lancer son propre atelier, avec l’aide de sa femme Loutch – qui est aussi son apprentie -, il y a quelques mois.

Du coup, on lui a posé quelques questions sur sa nouvelle vie de tatoueur, qu’est-ce que cela représentait pour lui…

Quand as-tu commencé à tatouer et qu’est-ce qui t’a mené vers cette activité ?

Ca fera 7 ans en juin que je pique.
C’est un joyeux concours de circonstances qui m’a amené au tattoo. J’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment, à un tournant de ma vie où je voulais reprendre ma vie en main. J’en pouvais plus de bosser en cdi dans un poste a responsabilités pour zéro satisfaction, zéro production, zéro utilité.
J’ai appris à percer, et entre deux je dessinais vite fait au comptoir. Ca faisait 15 ans que je dessinais plus, mais on m’a mis une machine entre les pattes, et j’ai troqué le cathéter  que je maniais moyennement, contre une bécane. Bon, que je maniais encore moins bien en fait !

Comment définirais-tu ton univers artistique ? Un artiste qui t’a influencé en particulier ?

Mon univers artistique, c’est celui du mec qui  s’est un peu perdu. C’est plus des influences que des connaissances. C’est regarder partout et retenir de manière aléatoire des styles, apprendre a lire des oeuvres sans apprentissage….
Alors ma théorie c’est les Facebook de mes tatoueurs préférés, c’est les photos de street art chopées a la volée sur Pinterest. Tous les visuels qui me parlent pour une raison inconnue, des illustrations tirées d’un bouquin feuilleté. Je ne suis pas assez courageux pour me plonger dans l’étude d’un style ou d’un auteur que j’aime.
Je prends, je butine, je passe à autre chose. Je n’arrive pas encore à savoir si c’est une qualité ou mon pire défaut.

Que représentait ton premier tatouage ?

Houla ! C’était sensé être le blase d’un pote dans une police tribalo-moderne…

Un tatouage que tu rêverais faire un jour à quelqu’un ?

J’adorerais tatouer une belle fresque réaliste sur le film « le cinquième élément ». C’est nul, je l’ai vu mille fois, mais ça me travaille depuis longtemps.

As-tu déjà refusé de faire un tatouage ? Si oui, pourquoi ?

Je refuse très souvent les projets. J’essaie en ce moment de me retrouver, de me tourner vers ce qui me plaît, essayer de livrer ma vision du thème que les clients m’apportent. Alors si ce mode de fonctionnement ne plaît pas, ou si les thèmes ne m’inspirent pas, je conseille d’autres styles, d’autres tatoueurs, mais je préfère m’abstenir que de livrer un truc un peu simple et facile.

Comment trouver une aiguille dans une botte de foin ?

Bah avec un gros aimant ! Lance-flamme….petite pause on boit un liptonic en attendant que ca refroidisse. Puis gros aimant.

Are you really Open Minded ?

On croit l’être jusqu’a ce qu’on se retrouve confronté à un truc qui heurte les bords de notre boîte. On peut en avoir une super grande, mais il y a toujours une limite.
Je pense que ma boîte est plutôt confortable. Genre loft sans cloisons. Mais les chiottes sont toujours cachées les gars. Toujours.

La page Facebook du salon ici.

Niko Inko

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