Notre nuit au festival Electrobotik Invasion
18h, l’heure du crime. Doc Martens aux pieds, sac à dos de commando, attirail du petit festivalier et apéro déjà bien entamé lorsque nous pénétrons sur le site du festival.
Rappelons tout de même que la veille nous étions au OFF, DJs set, mapping sur la mairie, parade de machines télécommandées dans les rues, tout ça dans une ambiance festive, qui nous a déjà bien préparé à ce qui nous été réservé le lendemain.
Devant nous un festival XXL. 4 scènes avec 4 ambiances différentes, allant du rap à la techno en passant par la house et même la drum’n bass. Des attractions, elles aussi, en version géant : saut à l’élastique, auto-tamponneuses, catapulte, …
On ne va pas vous mentir, on a eu un (gros) coup de cœur pour la scène techno, mais cela ne nous a pas empêché de jeter (plus qu’un œil) aux autres scènes.
On commence notre petit périple par la scène C-3P0 qui accueille la Bass Music, première sur notre droite quand on pénètre dans le festival. Un peu déçus par la taille de la scène comparée aux autres présentes sur le festival. Mais on assiste tout de même à une montée en puissance de la drum et autres styles similaires. Soucieux de développer ce style de musique en France, les organisateurs continuent sur leur lancée et proposent, une fois de plus, une jolie scène avec une ambiance survoltée et intimiste, avec des artistes de renoms tels que Tha Trickaz, Habstrakt, Figure, etc.
Vient ensuite la scène Wall-E et sa Trance mythique. Un peu moins de poussière que l’année dernière grâce aux multiples interventions des organisateurs pour arroser le terrain, mais malheureusement, on ne peut rien faire contre la nature (message adressé aux raleurs, on sait que vous n’êtes jamais content mais on vous aime quand même).
Une décoration complètement folle, un mapping original, et des artistes triés sur le volet avec entre autre Gonzi, Astrix, Ace Ventura
ou encore AJJA, la scène trance n’a rien à envier aux autres festivals mondiaux.
« Envoie tout la boîte et les clous », comme on dit dans le sud. Et c’est aussi ce qui résume la musique du diable alias le Hardcore. Non on rigole, on va s’en mettre certains sur le dos.
Petit moins pour la scène qui était la même que l’année dernière, mais petit plus pour le line-up et ses nombreux b2b entre artistes ; Nash vs Ben Metek, Darktek vs Mat Weasel Busters, …
Et enfin, le meilleur pour la fin, la R2-D2 qui nous a balancé de la bonne techno toute la nuit. Et ça valait le détour. Jamais de déception au niveau de cette scène, toujours aussi imposante, un show light travaillé avec des artistes de qualité (Ellen Allien, Derrick May, Anja Schneider, …) mais quelques décibels en moins par rapport à l’année dernière, ce que pas mal de festivaliers ont tout de même remarqué.
Gros +1 pour le set de Rebekah, qui a tué le dancefloor jusqu’au petit matin (et nous, par la même occasion).
On soulignera également les deux (petites) nouvelles scènes qui ont fait leur apparition, le Camion Bazar et son énergie toujours aussi débordante, et l’auto tamponneuse, avec une flopée d’artistes régionaux qui ont fait danser les festivaliers jusqu’à l’aube. En bref, le festival n’a pas dit son dernier mot, et avec une édition à chaque fois plus importante, l’Electrobotik Invasion nous réserve bien des surprises … A l’année prochaine !
Webzine mutualisé, Open Minded dispose de son propre contenu rédactionnel.
En passant de l’art à la musique, découvrez les interviews ou chroniques d’artistes nous ayant tapé dans l’oeil !
La mode décryptée : street culture ou haute couture ? Soirées à gogo ou expo ?
Articles pertinents et bons plans sont à retrouver ici !
Are you really Open Minded then ?!