Le rêve d’une Birmanie démocrate paraît s’effacer
Fin 2015, on apprenait que la Ligue Nationale Démocratique -LND- menée par Aung San Suu Kyi remportait les élections et accédait au pouvoir en Birmanie. La parti clamait haut et fort son opposition à la junte militaire qui régissait le pays depuis un demi-siècle, promettant de meilleures perspectives de vie pour les birmans et de nouvelles libertés.
Une fois au pouvoir, la LND s’est appliquée à effectuer quelques changements mis en place sous la dictature comme par exemple la sortie de prisonniers politiques. Toutefois, il semble y avoir quelques failles entre ce qui est dit, ou du moins ce qui était proposé, et ce qui est fait. Notamment d’un point de vue des militants actifs du pays qui ne sont pas à négliger.
L’un des éléments clés qui a marqué la campagne de la LND était la définition claire de ce qu’est un « prisonnier politique ». Or, lors d’un rassemblement au Parlement, un parti représentant les minorités ethniques a soulevé la question à laquelle la LND n’a pas daigné répondre, écartant le problème et remettant donc en question les ambitions du parti. Cela a été confirmé par la poursuite de militants pour la paix, travailleurs et nationalistes d’extrême droite, qui auraient enfreint les lois sur les protestations et ce, sans distinction aucune. Il apparaît donc légitime de s’interroger sur l’efficacité du parti, pourtant soutenu par des milliers d’anciens prisonniers politiques.
Aung San Suu Kyi
Le souci réside dans la réelle volonté et motivation du parti de réaliser ses promesses. Il a pourtant déjà montré qu’il était capable de contourner certaines contraintes pour arriver à ses fins – référence ici à la création d’un statut supérieur à celui de président afin que Aung San Suu Kyi puisse accéder au pouvoir. Lorsque l’on sait qu’Amnesty International et Human Right Watchs ont pointé du doigt les restrictions appliquées aux protestations publiques, qui ne rentrent pas dans les normes internationales, et que le parti a tout simplement balayé le problème d’un revers de la main sans aucune explication, c’est à se demander si le parti souhaite réellement instaurer la démocratie dans le pays.
Pour les birmans, le rêve de parvenir un jour au pouvoir du peuple semble s’éloigner, ne voyant véritablement aucun changement. Doute consolidé par « l’incapacité » ou le non-investissement du parti dans la restitution des titres de propriétés saisis par la junte militaire afin que les agriculteurs puissent cultiver leur dû.
100 jours que la LND est au pouvoir et son activité – ou inactivité-, émet déjà quelques interrogations.
Source: Ulyces.
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