« Tu fais un festival cet été ? »
Il n’y a pas que Coachella dans la vie. Il existe d’autres festivals dans le monde, bien plus insolites. Ceux où on lance des chèvres ou ceux qui consistent à se balancer des boules de feux sur la tronche en hommage aux Dieux. Petit tour du monde des festivals les plus insolites sur le globe.
Le bolas de fuego festival. Chaque année, la dernière semaine d’août, les habitants de Nejapa au Salvador prennent part à une célébration qui consiste à se lancer des boules de tissus imbibées d’essence jusqu’à l’extinction des flammes. Né en 1920, l’année de l’indépendance du pays, le festival des boules de feu trouve son origine dans l’éruption volcanique survenue en 1658. Dans leur fuite, les habitants jurèrent avoir vus des boules de feu géante voltiger dans les airs. Ce phénomène fut interprété comme une bataille entre St Jérôme, le Saint patron de la ville et Satan. Depuis deux équipes de jeunes s’affrontent, le visage peint et portant des vêtements mouillés.
Le festival du lancer de chèvres. Le quatrième samedi de janvier, les habitants de la ville espagnol de Manganèses de la Polvorosa célèbrent le festival du lancer de chèvres. Le principe est simple. Monter en haut d’une tour et balancer une chèvre dans la foule qui doit la réceptionner (vivante si possible) sur des tissus. Les origines de la fête sont sujets à débat mais tous s’accordent à dire que la tradition existe depuis plusieurs siècles. En 2002, des activistes de la cause animale ont suspendu le festival. Depuis, les villageois ont remplacé les chèvres par des peluches.
Le festival du Phallus d’acier. Kanamara Matsuri, aussi connu comme « le festival du pénis » ou « de la fertilité » , se tient tous les mois d’avril à Kawasaki au Japon. Les locaux et les touristes viennent y célébrer le pénis en décorant la ville d’attributs masculin ou encore en mangeant des friandises. Les japonais ont même construits un phallus en acier d’un mètre de hauteur pour rendre hommage aux divinités de la fertilité, de l’enfantement et de la protection face aux MST. Les fonds levés lors du festival sont redistribuées à des laboratoires de recherche sur le sida.
Le Sechselauten festival. Depuis 600 ans, les zurichois célèbrent la fin de l’hiver en brulant sur la place publique un bonhomme de neige géant. La croyance populaire veut que plus vite le feu atteindra la tête du bonhomme, plus l’été sera agréable.
Le Baby jumping festival. C’est au 17e siècle qu’apparait cette tradition à El Calacho, dans le nord de l’Espagne. Le festival consiste à placer tous les bébés nés l’année passée sur des matelas tandis que des hommes déguisés en diable sautent par dessus. Par cette pratique, les habitants croient éloigner les enfants du péché originel. Bien qu’aucun incident n’est été déclaré, le vatican demande au clergé local de cesser cette pratique.
Le Onbashira festival. Prenant place tous les 6 ans à Nagano au Japon, ce rassemblement consiste à descendre une colline sur un tronc d’arbre. Certaines sources affirment que cette tradition perdure depuis plus d’un millénaire. Pour l’occasion, les habitants découpent de grands arbres et les peignent en rouge et blanc. Installés dessus et s’agrippant à des cordes, les « festivaliers » déboulent la côte à toute allure, ce qui peut causer des morts. Malgré les drames à répétions, les japonais restent très friands de cette tradition vu q’ils sont 500.000 à venir à chaque édition.
Le festival du saut de l’ange. Chaque année, sur l’île de Pentecôte à Vanuatu, les villageois construisent une tour de bambou d’une hauteur de 25 mètres. Selon un rite initiatique, les jeunes hommes doivent faire un saut de l’ange depuis le haut en s’accrochant à des lianes. Et si la tête vient à toucher le sol, c’est encore mieux, c’est un signe de bonne fortune. En visite dans le pays en 1974, la reine d’Angleterre avait assisté à la mauvaise chute d’un participant qui s’était cassé le dos devant elle. Oups.
Le Thaipusam. Célébré dans de nombreux pays d’Asie dont l’Inde, le Sri Lanka ou encore la Malaisie, le Thaipusam est très populaire dans la culture hindou. Il célèbre l’histoire de la déesse Parvati, donnant au dieu de la guerre Muragan une lance sacrée pour vaincre les démons. Durant les festivités, les participants se percent les joues avec des broches et le dos avec des crochets, offrant des scènes non seulement sanglantes mais aussi très étranges vu qu’ils entrent souvent en transe.
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