Quand les blaireaux mattent le foot, d’autres terrains se libèrent
Anti-footeux, anti-footix, footophobes la coupe d’Europe de foot débarque en France !
La coupe d’Europe de foot approche à grands pas… et prendra d’assaut le pays du 10 juin au 10 juillet. Situation cauchemardesque pour la team des nonauballonrond… Heureusement, des solutions existent pour venir à bout de ces soirées TV vouées à s’éterniser.
De quoi les médias vont parler cet été : de football ! À voir, à boire, à manger, à porter, à respirer… Du matin au soir, des milliers d’heures de direct et commentaires se bousculeront dans le champ médiatique. Huit milliards de téléspectateurs, 51 rencontres, et 10 villes concernées que des millions de footeux vont prendre d’assaut… « Etant dit que l’organisation du foute en équipe, club, ligue, fédération, pantoufle, est aussi embroussaillée qu’un guide ferroviaire, on aura une idée vaguement approchante de la quantité de gugusses concernés. » (Le foute rend-il fou?)
Tous les deux ans, c’est la même rengaine : foot, foot et re-foot. Entre coupe du monde et coupe d’europe, nous n’avons qu’une année de répit. Mais alors, comment éviter ce brouhaha footballistique ?

1.Éteindre la télé
En 2014, la marque Orangina inventait la boîte de soda “Miss O!”. Le gadget munie d’une fonction bluetooth, éteint les postes de télévision alentours. Redoutable arme qui milite pour l’écran noir, la zappette anti-foot est actuellement quasiment introuvable sur le net. La marque avait seulement distribué 150 modèles en France. Heureusement, des petits mâlins ont décidé de la mettre en vente (entre 10 et 70 € sur leboncoin.fr).

90 minutes… Il y en a pour qui c’est très long et pour qui l’action manque cruellement. Impossible de se concentrer plus de 5 minutes sur ce qu’il se passe sur la pelouse. Alors, comment passer le temps devant l’écran?
2.Décampez et campez
Délicat de dégainer son smartphone pour se connecter au monde virtuel ou aux réseaux sociaux sans tomber sur une information relative au ballon rond. Même Le Monde s’y mettra ! Dans ce cas là, si le foot n’est pas votre tasse de thé, mettez votre vie sociale sur pause pendant ce petit mois. Prenez votre baluchon, mettez les voiles et partez pour un festoche. Vous rencontrerez des anti-fouteux, capables de vivre écartés du ballon rond sans problème.
3. Créer une secte
Sinon, sachez que si vous ne supportez pas le football, vous n’êtes pas forcément en marge de la société. La verte pelouse sur laquelle valsent les joueurs ne fait pas l’unanimité. Autour de vous, d’autres seront dans le même cas. Trois minutes pour comprendre le foot et 87 pour balayer la salle de regards vides. Ouvrez l’oeil ! La communauté footophobe est nombreuse… mais cachée. La plupart du temps on n’ose pas parler de ce détail à ses potes.
Il faudrait alors créer votre propre badge pour fédérer les troupes… Un peu comme l’Anti-Football League Australienne. Rendez-vous le 10 juin avec vos badges. On veux vous voir nombreux ! Et peut être que les footophobes aussi, organiseront leur propre coupe du monde ! #antifoot
4. Attaquez l’ennemi
Question accoutrement, le foot c’est pas la fashion week. Avant chaque sortie, les footeux laisseront leurs efforts vestimentaires au placard. Un maillot leur suffira et s’il sent la bière, c’est encore mieux. Les filles, elles, préféreront regarder l’écran. Les joueurs dégoulinant de sueur qui se mettent torse nu à la fin d’un match, c’est un peu plus intéressant que les footix et leurs maillots souillés. Mais vous, hommes solitaires assis devant le bar en tenue de trader, vous avez votre chance. Un fossé se creuse entre le footix et vous. Au final, vous avez la main parce que, quand les blaireaux mattent le foot, d’autres terrains se libèrent.

« Je vous hais, footballeurs. Vous ne m’avez fait vibrer qu’une fois : le jour où j’ai appris que vous aviez attrapé la chiasse mexicaine en suçant des frites aztèques. » Pierre Desproges, A mort le foot.