Un avenir hyper réaliste en vidéo

Tout au long de la vidéo, on regarde à travers les yeux de Juliana, une working girl aguerri qui a la bougeotte. Sa vision est différente de la nôtre en 2016. Coloré et hyper connecté, l’interface virtuelle qu’elle perçoit est recouverte d’images holographiques : des instructions « descendre du bis ici » , des publicités en temps réel « nourriture pour perdre du poids et se sentir bien ! », des points de santé pour sa vie (comme dans super Mario Bros) et des informations sur les hommes autour d’elle (on distingue leurs identités et aussi une petite icône au dessus de leurs tête : sommes-nous les futurs Sims 5 ? )

Les technologies ont envahi sa vie et la ville est saturée par les médias. Contacter un ami n’a jamais été aussi simple. Un petit mouvement de doigt et hop, l’hologramme de son pote se retrouve devant elle. Si la conversion l’ennuie, rien de plus simple pour raccrocher, il suffit de balancer simplement un coup de main vers l’avant et il disparaitra.

Dans ce monde surnaturel, le rapport aux autres est donc totalement chamboulé : « seul mais ensemble ». Juliana a recourt à une multitude de fonctionnalités pour interagir avec d’autres personnes. Mais ses interactions sont toutes virtuelles ! Les hologrammes sont des espèces d’amis Google qui ont réponse à tout et qu’on peut trainer partout. Finalement, Juliana est seule et se plonge dans une réalité virtuelle qui lui prend tout son temps et toute son energie. À force d’avoir sa to-do-list qui clignote et ses points de vie qui s’agitent dans son champ de vision, elle ne distingue plus les personnes qui l’entourent.

Nous sommes aujourd’hui en pleine révolution virtuelle. Les gros constructeurs et fabricants sont en train de développer leurs masques de réalité virtuelle : Facebook, Samesung, Sony, HTC et même Google. Tout le monde s’y met… sans vraiment savoir ce qu’ils nous apporteront vraiment dans l’avenir.

CB.