Jamel Shabazz honore la culture hip-hop de Brooklyn

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Alain Tchedje

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La culture hip-hop ne mourra jamais.

Depuis qu’il a 15 ans, un petit gars prénommé Jamel Shabazz shoote tout ce qui se trouve sur son passage. Dans les rues de son quartier natal de Brooklyn à New-York, il porte un regard subjectif sur une communauté africaine en effervescence entre 1970 et 1980.
D’ailleurs, on ne sait pas qui a eu la bonne idée de lui mettre un appareil photo entre les mains, mais merci bien ! Il a ainsi pu dresser le tableau d’une population noire en pleine révolution, se battant pour ses droits civiques et contre la guerre de Vietnam.

Symbole immortel d’une contre-culture populaire, le hip-hop s’est développé puis affirmé dans les 70’s grâce à une scène musicale puissante. DJ Grandmaster Flash, Afrika Bambaataa, Kool DJ Herc ont posé les bases du hip-hop, tandis qu’Ici Cube, Ice-T et Public Enemy ont insufflé un vent de contestation sur les jeunes à travers leurs paroles destinées aux institutions politiques et judiciaires. Icônes d’une jeunesse, ces groupes montrent qu’ils sont là, ensemble, et solidaires.
Donnant naissance au rap, au graffiti, au break-dance et au DJ-ing, la culture hip-hop se retrouve partout: musique, art, mode et codes d’attitudes.

Les photographies de Jamel Shabazz sont un incroyable témoignage de la soif de liberté d’une jeunesse africaine américaine, qui refuse de se voir étouffée.
La rue et le métro sont ses terrains de jeux, quand les êtres humains se chargent de transmettre les émotions: les images parlent d’elles-mêmes. C’est en documentant les aspects de la vie new-yorkaise, sa culture jeune et les conditions sociales de celle-ci que le photographe en herbe est parvenu à inscrire l’histoire de son quartier dans les mémoires.

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T’en veux encore? Tu peux aller faire un tour sur son site Internet par ici. 😉
À noter, le souag de ces petits gars et petites meufs en Puma Suede et Superstar, qui ne nous sont pas si inconnues que ça. Comme quoi, la culture hip-hop ne mourra jamais !

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