Segway et self-balancing, ces porte-bolosses qui font rouler l’humanité vers sa perte
Mesdames, messieurs, la fin est proche, très proche. Tellement proche que vous pouvez déjà aller avouer à votre père que « couler une douille » n’a rien à voir avec votre CAP plomberie. Profitez-en d’ailleurs pour lui décrypter un sms de dealer « Corinne an stock, MEGA promo sur Daniel » histoire de lui simplifier sa prochaine vie. A moins qu’il ne soit réincarné en membre de Civitas. Dans ce cas là, soyez sympa : apprenez lui à se pendre.
Pourtant, cette apocalypse est sous nos yeux depuis quelques temps et nous avons choisi de l’ignorer. Pire : nous nous en moquons. Que celui qui n’a jamais ri d’un touriste obèse sur un Segway me jette la première pierre. D’aucuns auraient vu la mort du fondateur de Segway en pleine démonstration de son engin comme un avertissement, mais il n’en n’est rien.
Cette machine de l’enfer a même conquis nos institutions, à savoir la police de proximité. Et franchement, un flic en Segway est sans doute la chose la plus ridicule au monde après des excuses de Jean-François Copé. Comment voulez-vous exercer une quelconque autorité alors que vous galérez 5 bonnes minutes à faire un demi tour ?
Le Segway est donc un fashion faux-pas. Mais qu’en est-il du Self-Balancing ? Et par pitié, n’appelez pas ça un Hoverboard. Ce porte-bolosse à roue ridicule n’a strictement rien à voir avec la planche volante du futur de Marty McFly (respectons au moins ça, svp). Moi qui pensais ce truc réservé à quelques excentriques – ce genre de mec qui s’obstine à porter des manteaux en cuir longs comme dans Matrix – j’avais tout faux. Plus une semaine ne s’écoule sans que mon regard de velours ne croise un individu roulant avec cette merde.
Nous y voilà donc, après des milliards d’années d’évolution. Une cascade de phénomènes pour que l’homme passe d’une simple bactérie aquatique à un homo sapiens, à savoir le premier être vivant doté de bipédie permanente, tout ce putain de travail… pour en arriver là ? Le spectre du monde imaginé par Pixar dans Wall-E n’est plus très loin. Un monde où l’homme, assisté à l’excès par la technologie, n’a qu’une seule chose à penser : consommer.
Oulah, Karl Marx, calme-toi un peu, me diriez vous. Et vous n’auriez pas tort. Cela dit, certains aspects de cette nouvelle ère technologique me font flipper. Comme par exemple le fait de me battre matin et soir avec mon correcteur orthographique à chaque fois qu’il ne comprend pas un mot. Bon, d’accord généralement c’est des insultes, mais quand même…
Pour conclure mes cher(e)s Narvalos, sortez vos skates, vos BMX, même vos trottinettes putain, et montrez à ces gogoles que rouler est un art, un sport et plus encore : un mode de vie.
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