J’ai dit oui à tous mes rendez-vous Tinder (version narvalie)

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Les rencontres Tinder, par une narvalie

Bon, il faut le savoir, je ne dis pas souvent « oui » pour aller boire un verre, se faire un ciné ou encore marcher le long des quais. Non, si je suis sur ce genre de réseaux sociaux, c’est avant-tout pour discuter, me marrer, mais pas pour trouver l’Amour, avec un grand A.
Bref, après avoir vu passer devant moi au moins 12452 mecs (dont 12440 moches), je me suis dis que les rencontres virtuelles devaient devenir réelles.

Jeudi soir, un soir comme un autre, bien trop souvent considéré comme un vendredi soir. Du coup, histoire d’y aller molo tout de même, je décide de faire un petit resto avec les potes avant de prendre le verre crucial avec P.
Plateau fromage/charcuterie + vin, le combo parfait. Un peu trop de vin peut-être, mais au moins, ça permet d’arriver plus détendue au susdit rendez-vous, ou pas.
Du coup, aller du 18ème au 12ème en étant bourrée et ne connaissant pas bien le quartier, ça n’aide pas vraiment. 30 minutes de retard plus tard, j’arrive enfin voir (peut-être ?) mon prince charmant. Mouais, S. ne ressemble pas vraiment aux photos. 1m68, visage un peu trop parfait limite refait, bref, la soirée s’annonce … compromise. Même si le mec est assez intéressant, le feeling n’y est pas. Attendez, le mec m’a quand même laissé rentrer toute seule alors qu’on habite presque à côté et qu’il avait la voiture, dans le bus de la mort appelé noctilien, entre couples totalement bourrés presque entrain de copuler sur les sièges et pervers qui essaye de te tripoter, même sous les bras. Next.

tinder pépite

P. est assez spécial. Le genre d’esprit baroudeur resté dans les années 2000, ou 90, à voir. Niveau style c’est pas ça non plus, comme quoi, les photos l’été, ça aide. Mais le type est intéressant, comme tous les mecs sur lesquels je suis tombée. Mais y’a toujours quelque chose qui cloche et là, c’était vraiment bizarre, il en est quand même venu à me dire qu’il se servait de Tinder pour faire du couchsurfing. Ouais, ok.

Les mecs sont tous petits à Paris ou bien ? Non parce qu’il faut m’expliquer, le type faisait ma taille, c’est-à-dire 1m63, et encore j’étais à plat … V. est le genre de type plutôt cool, détente, mais qui ne ressemble (une fois de plus), pas aux photos … Soirée qui se déroule plutôt bien, mais vous savez parfois vous avez tout d’un coup envie d’être au fond de votre lit, et bien là, c’était le cas, mais genre x1000. Du coup, il me fallait un prétexte en béton pour pouvoir m’échapper « en douceur » … Et être en coloc, parfois, ça a ses avantages. Dire que je dois nourrir le chat de ma coloc car elle est absente ? Trop cramé. Prétexter un oubli de machine à laver ? Ça peut attendre. S’affoler car il y a le feu chez moi ? Comment le saurais-je s’il n’y a personne ?
Bref, le genre de situation où tu dois réfléchir astucieusement, et vite, très vite.
Du coup, je lui ai dis que ma coloc avait oublié ses clés et était à la porte, sachant que j’étais à 30 min en métro de chez moi. Un peu cramé, mais ça le faisait.

Tinder

Et enfin, le dernier spécimen que j’ai pu rencontrer était sûrement le pire de tous. Plutôt mignon, intéressant mais vraiment très très chelou. On aurait dit qu’on était ensemble depuis 6 mois, il m’appelait « bébé » (surnom affectif mais bizarre), me disait que j’étais la seule qu’il avait rencontré (et que limite c’était le coup de foudre) et m’a limite tapé une crise quand je lui disais que j’avais rencontré d’autres garçons.
J’ai failli lui sortir l’excuse de la coloc, mais je me suis dis une fois, pas deux.

Morale de l’histoire : rencontrer des gens, c’est bien, se faire payer des restau’, c’est bien, faire des câlins, c’est bien, mais on ne tombe pas toujours sur le l’homme de sa vie dès le premier rendez-vous. (Je suis toujours sur Tinder au fait, à bientôt peut-être …)

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