Fin DAC donne vie au street art

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Fresque collaborative

Le street art imaginé par Fin DAC

On a décidé de revenir sur le street artiste Fin DAC à l’occasion de sa nouvelle œuvre collaborative : une fresque en partenariat avec Edo Rath et Nol Art à Breda, au Pays-bas.

Une vielle photo polaroïd qui traine dans votre grenier depuis 10 ans, une tache d’encre sur un mur votre danse de la victoire, votre poubelle ou votre dressing, l’art est partout, tout le temps, et vous n’en avez parfois même pas conscience. Mais si vous n’avez jamais réussi à tirer parti de tout ce potentiel – et Dieu sait qu’il est impressionnant – d’autres y arrivent, et même très bien. Vous ne les connaissez pas ou vous en avez vaguement entendu parler, dans les deux cas, Open Minded est là pour que vous restiez à la page, et que vous deveniez l’expert en art que tout le monde s’arrache. Aujourd’hui on se penche sur l’artiste irlandais, Fin DAC.

Originaire de Cork en Irlande, Finbarr Dac alias Fin DAC a vécu toute sa vie à Londres où il y réside actuellement. Son parcours reflète ce qu’il est aujourd’hui : à environ 40 ans, il est directeur artistique de la galerie Beautiful Crimes en plein cœur de Soho et également artiste depuis 2008. Véritable autodidacte et anti-conformiste, il rendrait presque vie aux geishas des temps modernes et autres femmes qu’il peint sur les murs du monde. Des femmes, souvent nues ou dénudées, aux traits délicats, avec une réelle expression dans leur visage : triste, espiègle, envoûtante, … qui déséquilibrent presque celui qui les regarde.
Son travail est essentiellement réalisé au pochoir, associé à une technique de peinture spéciale et propre à l’artiste, comme une sensation d’éclaboussures colorées au niveau du regard. Fasciné par la beauté mystérieuse et mystique venue d’Asie, Fin Dac avoue qu’il aime les belles femmes. Il est soucieux du détail et possède un style très esthétique propre qui se distingue des autres artistes urbains.

Fin DAC

Une inspiration originale et curieuse qui lui vient des œuvres profondes d’Audrey Beardsley ou encore du peintre Francis Bacon. A son actif déjà plusieurs collaborations avec des artistes de renom tels que Goldie, Jef Aérosol, ou encore Nick Walker. Désormais artiste incontesté dans son milieu, il collabore également avec de grandes marques comme le Royal Albert Hall, Armani, Red Bull ou encore G-Star et a également « mis sa main à la pâte » pour les jeux olympiques de Londres 2012.
Plus récemment, il vient de finir une fresque en collaboration avec Edo Rath et Nol Art à Breda, au Pays-bas.

Le street artiste participe également au développement de l’art urbain. Sa galerie en ligne voit le jour en 2004, à Soho dans un quartier considéré comme principalement tourné vers le sexe. Elle favorise donc la prolifération de nouveaux talents, contribue à leur reconnaissance dans le monde entier, organise des événements, etc. Vous pouvez également y voir des œuvres des meilleurs artistes de la scène urbaine.

Kokesh Fin DAC

Fin DAC est également présent sur d’autres types d’événements notamment au festival de Vitry-sur-Seine où il a laissé un magnifique portrait de Samuel Beckett. Il a aussi participé au projet Crimes of Minds à Brest en 2011 où il a réalisé une geisha fabuleuse aux détails ahurissants.
Ses œuvres sont aujourd’hui inscrites sur tous les murs du monde, allant de Los Angeles, Bruxelles, Dusseldorf, Madrid, Portsmouth, à Londres, et bien d’autres encore.

« L’inspiration est un cadeau de l’univers, le talent est une capacité d’apporter quelque chose à la réalisation et l’humilité est l’expérience que vous devriez réaliser quand vous le partagez « , Fin DAC.

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