La scarification, une alternative ?

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scarification4La scarification, cette alternative toute aussi permanente que le tatouage…

Souvenez-vous, récemment nous vous parlions du sunburn art, cette pratique qui consiste à laisser le soleil nous tatouer la peau. Si vous n’êtes toujours pas décidé, et que vous trouvez que le tatouage c’est trop has-been, on a peut-être une solution – humour ?

Le cutting, bodybranding ou la scarification est une nouvelle alternative que proposent déjà plusieurs salons de tatouage. Il s’agit d’incisions faites sur le derme de la peau, qui  contrairement au sunburn art serait permanent. Les méthodes sont multiples : brûler la peau, la découper, l’étirer, tout dépend de l’effet recherché.

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Comme on l’imagine, les dermatologues mettent toutefois en garde la pratique de cette mode qui pourrait avoir des effets très nocifs sur le corps tant la peau est fragilisée. Les principaux risques étant d’attraper des maladies transmissibles par le sang comme l’hépatite B, C et le sida. Le résultat lui n’a rien à voir avec le tatouage et ressemblerait plutôt à des cicatrices. Quant au niveau de douleur, ça on vous laisse aller tester et nous dire après…

Si la scarification « artistique » elle est assez récente et appréciée dans les pays occidentaux, dans d’autres cultures, en Océanie ou en Afrique par exemple, il s’agit d’une pratique bien plus ancestrale. La photographe Joana Chaloumi y a d’ailleurs dédié une série de photos il y a un an. En Afrique de l’Ouest, la scarification fut longtemps une coutume considérée comme esthétique mais aussi permettant aux individus de se reconnaître entre eux.

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Selon les cicatrices, leur taille, emplacement et largeur on pouvait connaître l’origine d’une personne, son âge ou son appartenance à un groupe quel qu’il soit.

Une tradition qui a plus d’une trentaine d’années, aujourd’hui les personnes scarifiées en Afrique de l’Ouest sont souvent âgés de plus de quarante ans. Certains en sont fiers, de cette particularité qui n’existera certainement plus dans quelques années, d’autres le regrettent un peu une fois adulte, le visage et les idées vieillis.

Est-ce que le cutting en Occident aura le même sort ? Ces adeptes vont-ils regretter leurs cicatrices en forme de fleurs dans quelques années ? Rendez-vous dans vingt ans.

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