Open Minded est allé à Amsterdam (sous la pluie)

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Amsterdam, c’est génial. Sous la pluie, un peu moins.

Puisqu’en France et ailleurs, particulièrement à Dour , on ne peut pas se droguer en paix  – j’ose préciser que j’emploie le millième degré – Open Minded a décidé d’envoyer ses troupes à Amsterdam, comme pour conjurer le sort.(Par ses troupes, comprendre moi.)

Vendredi 5h30. J’ai rarement aussi souffert pour me lever mais l’appel du 18 joint a été plus fort que mon envie irrésistible de dormir. Après 1 heure de métro avec les travailleurs du matin aux yeux collés, j’embarque dans le IDBUS pour Dam et c’est parti pour 8 heures de trajet sponsorisé par la SNCF, j’ai peur, vraiment.

Je vous passerai le récit de mon périple en bus, mon corps a souffert, ma patience a été mise à rude épreuve mais le chauffeur était un champion.

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15 h 30 – Amsterdam Centraal, enfin je te vois. Ou presque. Presque car le soleil n’est pas au rendez-vous mais je ne vais pas me laisser abattre par quelques gouttes de pluie et de la grisaille -je viens de Paris, il n’y a pas d’été là-bas non plus,n’est-ce pas ?

Direction coffee shop, je rêve d’en voir un de mes propres yeux…depuis toujours et, putain, je ne suis pas déçue. Aux allures de pub irlandais, le coffee est petit, ça passe du vieux rock et je m’installe sur une petite table pour rouler mon premier spliff amsterdamois : la consécration.

Bon, comme une débutante, je sors mes clopes, je roule mon petit mix et je me fais presque engueuler par le serveur parce qu’ici,  » no tabacco ».  Pas de problème, les mecs d’à côté me file un mix d’herbes de Provence – je crois- pour mélanger à ma weed, fraîchement achetée. (Est-ce que j’ose vous raconter qu’avant de comprendre qu’il fallait mixer la weed avec, j’ai roulé un joint exclusivement avec les herbes de provence ? Non, j’ose pas)

Première taff et je m’envole… jusqu’à la sortie. IL PLEUT.Sa.Mère. C’est pas (encore) grave, moi et mon perfecto, on a connu pire. Je me dirige vers Haarlem, là où je crèche dans un appart Airbnb splendide que j’ai sélectionné uniquement pour sa magnifique terrasse qui ne me servira donc à RIEN pendant ce périple sous la pluie.

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Pas d’Internet, pas de volet mais l’eau qui tape sur les vitres – je ne suis toujours pas énervée, j’ai tout ce qu’il faut pour rester zen, on est à Amsterdam.

20 heures, c’est le moment d’explorer Haarlem et son coffee shop incroyable (je remercie le mec qui l’a foutu dans son guide sur Internet, vraiment) où tu peux jouer au baby-foot, au billard, aux cartes, au flipper, bref à tout ce qui te fait kiffer, ton joint à la main. Pas de service, juste des distributeurs de boissons et de chips/snickers pour la foncedalle et même une bouilloire si t’es chaud pour un thé. Le rêve. (si vous voulez l’adresse, [email protected])

Après une partie de baby foot endiablée et je ne sais plus combien de ces merveilles à l’Amnésia, je rentre, pour le meilleur mais surtout pour le pire.

Samedi 10h. Je suis réveillée par l’orage/la tempête/la fin du monde. J’hésite encore. Dehors, c’est le déluge, il fait 12 degrés et moi et mon perfecto, on tire vraiment la gueule. Je chope un pull dans le dressing de l’hôte Airbnb (pardon pour ça, mais j’ai laissé un space cake sur la table du salon)  et, téméraire comme je suis, je m’aventure dehors.

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En une demie seconde, je suis trempée. J’achète un parapluie que je n’ouvrirai jamais tellement ça souffle à mort et je dépéris tout en me dirigeant vers Joordan, le quartier d’hispters.

J’ai eu l’espoir de faire du shopping et puis à chaque nouvelle bourrasque, je me liquéfiais littéralement. J’ai donc enchaîné les coffee shops pour « sécher », oublier ma malchance, boire des litres de thé à la menthe et récolter des témoignages/conseils/avis sur le pourquoi du comment ramener de la beuh de Dam. Dans le premier coffee, ils me disent que «  bien sûr que tu peux en ramener un peu, en bus, tu crains rien. » Soulagement.

Dans le deuxième, « NO WAY, cache le entre ton jean et ta peau au niveau de ton slip et si tu vois la douane, tu le jettes dans le bus ! »  Déception.

Après avoir checké les forums Yahoo Réponses ! Je suis à – 1000 niveau confiance mais j’ai déjà le st graal dans le sac, hors de question que j’abandonne mon magot.

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Il est 18 heures, je reprends le bus direction Haarlem et là, c’est le mi-mi, c’est le ra-ra, c’est la mer-merde. Pendant mon après-midi coffee, la tempête avait pris le dessus, les arbres étaient tombés un peu partout sur la route, sur les vélos et sur les voitures et j’attendais plus que les zombies pour sonner l’alerte de l’apocalypse, sérieusement.

A l’appart, les quelques bambous avaient démoli la terrasse, la moustiquaire laissait passer TOUT LE VENT et il faisait -20 même défoncée, même sous le plaid. L’horreur… jusqu’au lendemain matin et les premiers rayons de soleil du week end…

…jusqu’à 11 heures. La suite, vous la connaissez, le dimanche était une pâle copie du samedi. J’ai fait de la barque sous la pluie, j’ai fumé sous la pluie, j’ai mangé mon burger king sous la pluie et je suis montée dans ce putain d’IDBUS sous la pluie.

Moralité : se rappeler qu’il n’y a PAS d’été à Amsterdam. La bonne nouvelle ? Pas de douane donc pas d’ulcère et de la bonne weed sur ma table basse pour un petit moment (si vous voulez la technique, écrivez à … Non, je déconne.)

 

 

 

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