Peacock Society Day 1 @ Parc Floral

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On s’est fait la Peacock Society, et on te raconte notre nuit au festival du paon

Open Minded a de petits fanfarons un peu partout et ils se sont une nouvelle fois incrustés au festival du paon, la Peacock Society. Comme on aime partager nos bails avec toi fidèle lecteur, on te raconte comment s’est passée notre soirée.

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Tout commence ce vendredi 10 juillet, premier soir du festival Peacock Society au Parc Floral de Vincennes. Au programme de la soirée quatre scènes avec des artistes bétons : Voisky, Traumer, Talaboman, Margaret Dygas, Vril, Adam X, Seth Troxler, Michael Mayer, Maya Jane Coles, Loco Dice, Laurent Garnier, et on en passe ! Quelle tristesse lorsqu’on apprend dans l’après midi que l’allemande tiNI ne sera finalement pas de la partie, et pour cause : une foutue otite. On part quand même motivés, vu le reste du line up, pas de raison de déprimer.

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Les portes ouvrent à 20h00, mais pour nous l’arrivée se fait vers 23h00 à Vincennes. Non pas qu’on n’en a rien à faire mais il a fallut faire le ravitaillement avant d’aller au combat. Comme pas mal de monde on se pose sur les pelouses du château pendant une heure histoire de réunir la team et de laisser couler quelques verres dans le gosier. Une fois tous (dés)hydratés, c’est parti pour une petite marche de dix ou quinze minutes jusqu’au festival. La bonne surprise à l’entrée, c’est qu’il n’y a pas trop de queue et en prime les vigiles sont plutôt peace. Mais une fois dans le festival, c’est comment dire… L’apocalypse.

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Contrairement à l’édition précédente de la Peacock Society, le Parc Floral est surblindé. On tâte le terrain sur scène 1, le hangar est rempli de festivaliers déchaînés. Comme on a pas forcément envie de se battre, et que sonne la fin de set de Traumer, on décide d’aller se poser sur le peu d’herbe qu’il reste dans le jardin enchanté. On s’en grille une, on se prépare psychologiquement, et c’est parti pour l’open air off the Traxx. Dj Q nous met tranquillement dans l’ambiance avec un début de set house. Mais à 01h30, c’est le drame. Coupure. Un lourdeau n’a rien trouvé de plus intelligent à faire que d’appuyer sur l’alarme incendie, coupant ainsi l’électricité (sachez que ce petit malin l’a fait une seconde fois avant de se faire enfin virer et qu’une autre personne a pris la relève vers 06h30 du mat), bravo l’artiste.

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On saisit l’occasion pour partir en mission token, avec cette éternelle réflexion qui te trotte dans la tête : je suis sûre qu’il me restera un putain de demi token demain matin… On passe par le stand Adidas histoire de voir ce que ça donne (et aussi d’éviter la foule) et une fois les tokens en poche direction le bar, logique. Là, une fille complètement morte sort de nulle part et gueule « vous pouvez me laisser passer s’il vous plaît j’arrive pas à m’incruster ». Elle a subit une avalanche de regards méprisants en un dixième de seconde la poussant à fuir comme un pauvre animal blessé (enfin plutôt perché). Bref, le son et les lumière repartent enfin, et on a nos verres dans les secondes qui suivent.

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Il est 02h00, c’est le moment de migrer vers le club Resident Advisor à l’autre bout du parc pour s’enjailler salement sur la techno de Vril. Problème : il faut traverser la foule. Quand t’es en festival, tu croises forcement des gens un peu perdus, un peu perchés qui ne savent pas trop où aller, qui renversent ton verre ou qui te brûlent avec ta propre clope. Tout ça c’est chiant, mais c’est normal on s’y fait. Mais pour le coup, j’ai cherché le respect à la loupe dans la foule, et j’ai bien l’impression qu’il s’est perdu. Je n’ai jamais rendu autant de coup de coude en une nuit. Pour une grande partie des personnes présentes je vous le déclare : vous étiez des animaux.

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Bref, passons ce passage qui nous a pas mal fait redescendre. Dehors, des mecs s’amusent à dessiner sur la fresque réalisée par le crew Bleu Noir exclusivement pour la Peacock Society. On arrive enfin sain (a peu près) et sauf pour les trente dernières minutes de Vril. Le club est plein à craquer, un véritable sauna. On reste un peu puis on opte pour une pause sur les palettes avant de repartir pour LE point d’eau (j’insiste sur LE parce qu’il y avait dix robinets rassemblés à un seul et unique point d’eau pour l’ensemble des festivaliers, ça fait peu pour nos corps et nos âmes desséchés), en faisant un détour éclair par le set techhouse de Talaboman sur la scène 1.

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02h50, retour au club Resident Advisor. On se fait un sale kiff jusqu’à 04h30 pendant le b2b Adam X et Dj Pete. Les djs allemands envoient deux heures de techno pure et agressive from Deutshland avec des drops mémorables qui retentissent dans l’espace vitré ! On ressort tous en sueur, le cœur à mille à l’heure et le regard vitreux. On remarque qu’il y a trois fois moins de monde dans le festival, ce qui est plutôt cool puisqu’il ne reste (presque) que les vrais présents pour s’en foutre plein les oreilles. Entre temps on a perdu un compagnon de route et nos verres de bières sont vides donc on se donne l’objectif de régler les soucis en trente minutes chrono histoire de ne par rater Laurent Garnier. En chemin on croise un mec qui nous explique que Seth troxler s’est pris une bouteille en verre en plein visage et qu’il a failli stopper son b2b avec Michael Mayer qui l’a retenu (quand je te dis que les festivaliers de ce soir ont perdu le respect en passant l’entrée).

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Il est 05h00 du mat, notre Laulau national commence enfin son set, et là… Nouvelle coupure ! Pas de panique, on se fait une pause pipi, le plein d’eau, un petit passage par Loco Dice sur la scène 2 et revient se terminer scène 1. Laurent Garnier nous transporte dans une phase mémorable jusqu’à huit heure du matin. Pour la petite anecdote, un ovni sosie de Michael Vendetta complètement def m’a quand même demandé qui était « le mec » qui passait en insistant lourdement genre « mais t’es sûre de toi ? ». A ce moment là, sans une once de tolérance je me dis : mais garçon pourquoi t’es là ? Enfin bref, en mettant de côté ces éléments parasites, je ne pourrais pas vraiment vous expliquer ce qu’il s’est passé jusqu’à 08h00 du matin tant ce set était magnifique, magique, majestueux, tout ce que tu veux !

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En sortant, on a tous du mal à s’en remettre, perso j’aurai pu continuer à danser encore (très) longtemps. Pour clore la Peacock Society en beauté, on se prend un bon jet d’extincteur dans la gueule juste à la sortie (apparemment il y avait un début d’incendie), on retourne se poser au soleil sur la pelouse du château de Vincennes, histoire de se remettre de la nuit.

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10H00, retour dans le métro. This is the end !

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