Je suis une sérieuse quiche en orthographe.
Je sui nul en orthographe, ces grave daucteure ?
Je prends souvent des taquets en commentaire à cause de l’orthographe de mes articles. Rassurez-vous, cela ne m’affecte pas vraiment, j’en ai même strictement rien à foutre en fait, mais au moins ça m’a donné une idée d’article. Je remercie donc ces justiciers de la langue française qui rôdent sur Internet à la recherche d’une faute d’accord. Cet article est dédicacé à tous ceux qui ont tapé « Je me permets ou je me permet » au moins une fois sur Google.
Je crois que mon maître de stage en faisait des cauchemars la nuit. Si je devais compter le nombre de fois où j’ai reçu « Max, mais relis toi sérieux !!! » je serais sans doute mort de vieillesse avant d’arriver au bout. Oui c’est un fait, je suis nul en orthographe, j’oublie des « s » une fois sur deux, je n’ai jamais su si on accordait les compléments du nom et encore moins un COD placé avant le verbe. D’ailleurs c’est quoi un COD, putain ?
Pourtant j’aime la langue française, croyez moi, mais sa grammaire ne me revient pas. Pourquoi autant de règles ? Pourquoi autant de pièges ?
Petit, je me souviens même avoir eu des notes négatives en dictée (pouce vert si toi aussi ^^ ptdr xD). Pour reprendre la fameuse analogie de l’inspecteur Harry, dans le monde, il y a deux catégories de personnes : celles qui ne font aucune faute et qui te pètent un scandale quand t’oublies un accent circonflexe (d’ailleurs il sert à quoi celui là, sérieux ?) et les autres. Nos lecteurs les plus perspicaces l’auront deviné, j’appartiens à la seconde catégorie.
Comment expliquer qu’une partie de la population soit à ce point larguée en orthographe ? Mon argument est le suivant : les sms, Internet et plus spécifiquement les réseaux sociaux ont instauré ce qu’on appelle une « oralité secondaire ».
Celle-ci se base sur un principe très simple : bien que communiquons par l’écrit, elle utilise tous les codes de l’oral, à savoir un langage parlé (moins conventionnel) et une intimité spontanée (moins formelle).
En résulte alors une « nova langue » faite d’abréviations, d’emojis et de facilités grammaticales plus propices au tchat sur les réseaux. C’est un fait, mais mis à part nos parents ou un pote hyper chiant, personne ne nous reprend sur notre orthographe lorsque nous « tchattons ».
Vous voyez tous où je veux en venir : certaines personnes prennent donc l’habitude d’écrire comme des chèvres et forcément ça déteint sur leur orthographe au quotidien. Je ne dis pas ça pour nous donner des excuses ni même pour légitimer notre connerie. Cela nous donne un élément de réponse pour comprendre pourquoi tant de personnes galèrent à écrire des mails (ou des articles) sans faire de faute.
Alors où est la solution ? Sommes-nous condamnés à subir le diktat de la grammaire française ? Dans mon cas, j’en ai bien peur, en tant que rédacteur je dois montrer l’exemple, même sur un site de Narvalo comme Open Minded. Pour les autres morrays dans mon cas, il y a des sites comme « bonpatron.com » qui m’ont sauvé la mise plus d’une fois.
Ah oui dernière chose : les fautes de français sur les chaînes d’infos ne sont pas uniquement du fait du stagiaire, c’est un peu trop facile de se cacher derrière ça, même pour rire.