Le Purple Drank, la drogue des rappeurs us, s’exporte en France.
Purple Drank drogue gratuite disponible en pharmacie
Apparue dans les années 90 aux Etats Unis et très appréciée des rappeurs Américains comme Eminem, Lil’ Wayne (« You know what’s in my Styrofoam…what? S-Y-R-UP!« ), ASAP Rocky, Rick Ross ou encore Kanye West, la Purple Drank arrive tout juste en France et a rapidement fait de nombreux adeptes, principalement chez les jeunes. Dévastatrice car très facile d’accès, la « sizzurp » –autre nom que lui donnent les rappeurs – commence à inquiéter pharmaciens et médecins.
Vous ne le savez pas mais vous avez déjà chez vous tous les ingrédients nécessaires à la réalisation de cette nouvelle drogue prisée de la jeunesse française. Car en somme, la Purple Drank est un mélange de sirop pour la toux, de Sprite –pour rendre le goût un peu moins irritable– et d’antihistaminiques –pour « réduire les effets secondaires » .
Deux choix s’offrent à vous quant au choix du sirop. Pour ceux qui souhaitent avoir des effets euphorisants, c’est un sirop à la codéine qu’il vous faut – version USA.
Pour les autres, c’est un sirop au dextrométhorphane (DXM) –préféré des français– qui vous apportera les effets hallucinogènes que vous désiriez. C’est précisément ce dernier qui pose problème, car les effets secondaires sont très violents et l‘addiction est relativement rapide.
Dangereux et mortel, ce nouveau cocktail a déjà fait plusieurs morts aux États-Unis, et l’on recense de nombreux comas et hospitalisations suite à sa consommation en France.
A tel point que l’ordre des pharmaciens, principaux concernés, s’en inquiète. Sur leur compte Twitter ils transmettent les chiffres effrayants publiés par l’OFDT « Près de 41% des jeunes de 17 ans, déclarent avoir pris au moins un médicament psychotropes au cours de l’année« .
On vous déconseille donc vivement de consommer la Purple Drank, à la place, pourquoi pas fumer un brin d’hortensia ?
On rigole –bien sur ?- ne prenez rien, lisez nous, ça vous suffira amplement !

Source principale : l’Obs