Le guide ultime pour un date avec une parisienne.

Paris, ses parisiennes et leur réputation légendaire.
Parisiens, Parisiennes, le texte que vous vous apprêtez à lire est volontairement rempli de clichés et autres préjugés. Qui aime bien châtie bien, et, entre nous, on aurait tort de ne pas se le permettre, vous le valez bien !
On vous a longtemps fait l’éloge de la Parisienne. Elle est belle, elle est cool et elle le sait. Mais vous ne lâchez rien, et lorsque vous arrivez enfin à Paname, vous n’avez qu’une seule idée en tête : réussir à en rencontrer une. Muni de votre application fétiche, j’ai nommé Happn, vous commencer à « crusher ». Y’a pas à dire, les débuts sont difficiles, mais après avoir fait 5 fois le tour de Paris en alternant vélib, métro, skate et bus vous réussissez enfin à conclure.
Après quelques jours de conversations passionnées avec Eleonore et Chloé, c’est le moment de les rencontrer. Vous pensiez connaître les femmes mais ça c’était avant de rencontrer celles de Paris.
Il y a eu d’abord Eleonore, cette grande blonde élancée qui vous avez fait craquer rue Princesse dans le 6e arrondissement. Elle n’a fait que vous parler du dernier post capillaire de sa blogueuse préférée (elle n’a plus les cheveux gras depuis sa dernière coloration) et de sa dernière soirée sur les champs. Malgré sa beauté indéniable, comment lui dire que c’est le genre d’information qui vous intéresse autant que la sortie du dernier numéro du magazine « Terrasse et jardin« . Après deux heures de torture, vous réussissez à sortir de ce guet-apens. Ce que vous ignorez, c’est que c’était loin d’être le dernier.

Deuxième rencontre : Chloé.
A l’opposé d’Eleonore, vous vous retrouvez face à une rockeuse délurée fanatique d’expériences en tout genre et de pilules. Elle adore les skoats, boire des bières en canettes et prèfère se tailler les veines à coup de vinyles plutôt que d’écouter de l’éléctro. Vous l’aviez croisé dans le 10ème arrondissement, elle était avec une bande de potes, elle avait l’air détachée, cool et pas prise de tête. Dommage. Addicte au monologue réac vous n’arrivez pas à en placer une et c’est après l’avoir regardé fumer un paquet de roulées et quelques mousses que vous réussissez à partir (en courant).

Dernière rencontre : Lou
Après ces deux expériences catastrophiques vous décidez de vous rendre dans le 8ème arrondissement. Happn en main vous tentez d’être un peu plus sélectif. Bingo, vous avez rendez vous avec Lou. Une jet-setteuse qui vous a bien fait marrer et que vous avez envie de découvrir en cher et en os. Vous ne pensiez pas prendre l’expression autant à la lettre. 45 kilos au compteur, Lou est aussi épaisse qu’une tranche de pain de mie, et il semblerait qu’il lui reste du sucre en poudre dans le sang. Complètement speed elle vous parle de ses soirées, vous demande où vous sortez et semble complètement outré par le fait que vous n’êtes pas un « vrai parisien ». Non, ce n’est pas la femme de votre vie, encore moins de votre nuit.
Un bilan s’impose.
Rassurez vous, Paris est grand, mais il semble essentiel de cibler vos crush. La prochaine fois, regardez bien où vous mettez les pieds avant de commencer à crusher. On vous promet il existe aussi de très bonnes surprises à Paris.