Le street-art brave toutes les interdictions en Iran.
Que tu sois né avec ton mac sur les genoux ou que, pour toi, tablette rime encore avec chocolat, tu ne peux nier la qualité de l’ultra-connectivité quant à la profusion de l’information. Sonneries, vibrations et pépiements sont autant de nouveaux bruits qui te préviennent que sur la planète web, ça balance, ça se bouscule, et ça tourne plus vite que dans une cour de lycée. Ne reste pas sur ton canapé les bras croisés à te lamenter de ne pas être informé du dernier kilo de je-sais-même-pas-qui, ou du clash twittos sur l’efficacité d’une quenelle; on s’en charge pour que tu restes à la page. Le web en deviendrait presque plus ouvert que ton esprit.
Après l’Afghanhistan et sa street-artist Shamsia Hassani, c’est au tour de l’Iran de braver les interdits pour exprimer son Art dans les rues de Téhéran et de Tabriz principalement. Malgré une nouvelle politique d’embellissement dans les villes iraniennes où des fresques magnifiques ornent les immeubles, le street-art n’a toujours pas sa place en raison de la censure de l’Etat et du statut illégal du graffiti dans le pays : « La pire chose en Iran c’est que lorsqu’ils vous arrêtent, ils vous collent tellement d’étiquettes dessus qui n’ont rien à voir avec la réalité comme le satanisme par exemple et vous pouvez être accusés d’activités politiques. »
Mais il en faut plus pour arrêter les artistes iraniens qui continuent à peindre, à graffer, à dessiner sans relâche pour faire vivre leur Art et revendiquer leur liberté d’expression, si chère à nos coeurs depuis la fusillade de Charlie Hebdo.
Quelques uns sont devenus célèbres en Iran grâce à leurs dessins clandestins à l’image des frères Icy & Sot qui graffent depuis dix ans. Leurs pochoirs servent avant tout à véhiculer un message à travers leur Art : la paix, l’amour , la haine, l’espoir, le désespoir…mélangés à la société d’aujourd’hui et à la culture iranienne.
Ils ont un talent fou et l’Iran comme les Etats Unis et l’Europe ont exposé leurs oeuvres non officielles même s’il aura fallu attendre l’année 2012 pour qu’ils soient autorisés à exposer leur travail à l’extérieur du pays.
Puis, en 2014, c’est la consécration : après une énorme exposition mêlant la ville de Téhéran à New-York avec plusieurs autres artistes iraniens en herbe, les frères Icy & Sot ont été en mesure de parcourir l’Europe pour faire découvrir leur travail et laisser une trace de leur Art un peu partout, en Allemagne, Norvège, Suisse et e France.
A Paris et en banlieue, on peut voir plusieurs de leurs graffitis toujours colorés, aux influences orientales qui nous fait indéniablement voyager.
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