Ils n’ont pas toujours marché sur l’or !
L’un des clichés qui revient souvent quand on parle de rap, et surtout des rappeurs, c’est leur coté bling bling. Ils paradent dans leurs clips avec de belles voitures, des liasses de billets, et autres dingueries que l’on aimerait pouvoir se payer un jour. Pourtant, pour certains d’entre eux, il s’agit d’un véritable changement.
ASAP Rocky. Le rappeur originaire de Harlem, qui est devenu un des rappeurs les plus connus en 2013 grâce à son Album « Long.Live.ASAP », a vécu une enfance compliquée : Son père incarcéré pour vente de stupéfiants, ASAP s’est retrouvé deux ans durant à habiter dans des refuges pour sans-abris, avec sa mère. Membre du collectif ASAP Mob, ce dernier à signé en 2011 avec le label Sony Music Entertainment, et ses morceaux sont à chaque fois très attendus par les amateurs du genre.
MGK. Machine Gun Kelly, le poto de Wacka Floca Flame, avec lequel il a enregistré le single Wild Boy, l’un des titres les plus vus de son album Lace up, sorti en 2012, a lui aussi connu la précarité. Et pas au meilleur moment: A 17 ans, alors que sa petite amie est enceinte, il se fait éjecter de sa maison, qu’il habitait avec un de ses amis. Une situation qui va durer moins d’un an, MGK étant repérer par la manager Ashleigh Veverka, qui lancera sa carrière. Le jeune rappeur très prometteur a depuis signé dans le label de Puff Daddy, Bad Boys Records.
Schoolboy Q. De son vrai nom Quincy Matthew Hanley, le membre du collectif de rap américain Black Hippy, a vagabondé d’appartements en appartements, en 2007. « Je n’étais pas un sans-abri, mais je n’avais nulle part où rester » a déclaré le rappeur en 2012. Une situation dont il s’est sorti, surtout depuis la sortie de son album Oxymoron, l’année dernière, qui l’a confirmé en tant que l’un des rappeurs les plus talentueux de la west coast.
2pac. Le fils d’un des hommes les plus recherchés par le FBI dans les années 80 a passé plusieurs mois de son enfance dans des refuges pour sans-abris, avant d’être envoyé chez une amie de sa mère en Californie, à Oakland. Le « Thug » New Yorkais, tué à Vegas en 1996, fut révélé par son premier album solo 2Pacalypse Now en 19991, après avoir rejoint le groupe de rap Digital Underground.
Yelawolf. Avant de signer en 2011 au label d’Eminem, Shady records, l’ex skatteur professionnel, fut d’abord un sans-abris dans la ville de Berkeley, en Californie. Il décida par la suite de reprendre sa vie en mains. En 2005, il apparaît dans une émission de téléréalité : The road to Stardom with Missy Elliott diffusée sur UPN, avant de signer chez Columbia records en 2007 et de sortir son premier single Kickin’.
Lil’Kim. La rappeuse et actrice New Yorkaise, a connu une enfance mouvementée. Après être parti du domicile familial agité avec sa mère, à l’âge de 8 ans, elles dut dormir durant plusieurs mois dans la voiture de sa mère. Plus tard elle revint vivre avec son père par décision du tribunal. Celui-ci l’éjecta de chez lui alors qu’elle n’était encore qu’une adolescente. Une décision qu’il allait regretter puisque la jeune femme devint l’une des rappeuse les plus populaires, avec des titres comme Lighters up, Crush on you ou encore Magic stick.
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