Comment j’ai trouvé de la weed à Paris…grâce à Google.

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Google aime la weed autant que toi.

Je suis une aventurière. Ça, vous le savez déjà puisque je vous ai raconté mon périple à Argenteuil pour trouver ma paire de Stan Smith. Aujourd’hui, je vais vous raconter le jour où je me suis retrouvée loin, très loin (encore) dans une cité de Saint-Ouen pour trouver de la weedgrâce à Google.

Quand je débarque à Paris il y a deux ans, il est bien plus important pour moi de trouver un plan fumette que d’aller voir la Tour Eiffel. Alors, comme à chaque fois que je compte entreprendre quelque chose dans la vie, je demande à Google.

saint ouen

 

J’avais entendu dire que le paradis des fumeurs, c’était près de Saint-Ouen alors je demande, mot pour mot , à mon meilleur ami digital : où trouver de la weed à Saint-Ouen ?

Je m’attendais à tout lire mais jamais je n’aurais imaginé tombé sur le guide du cannabis à Paris…délivré par Street Press.

Dans cet article du bonheur, tout est expliqué de A à Z : de la sortie de métro au trajet pour rentrer dans la cité sans encombres en passant par la description des gamins qui surveillent et des mecs cagoulés à qui tu dois parler…ou pas.

street press

 

J’ai pas peur et je suis terriblement excitée à l’idée d’aller me jeter dans la gueule du loup de Saint-Ouen pour trouver mon Saint Graal. J’ai suivi à la lettre les conseils de Street Press et me voilà entrain d’expliquer ce que je veux au premier mec que je rencontre dans la cour .

Je suis toute seule et j’attends. Dix minutes après, on est une trentaine, on parle weed et météo , on guette les allers-retours de l’équipe et quand- enfin- le dealer en chef arrive, c’est la GUERRE. Tu pousses fort pour essayer d’accéder à l’énorme sac en plastique rempli de pochons verts qu’il a dans les mains et filer tes billets pour repartir avec un échantillon.

Éprouvée mais heureuse, je repars fièrement chez moi à quelques minutes de la cité de mes rêves. Pendant presque un an, j’y suis allée chaque semaine et jamais de représailles, que du bonheur à revendre et un peu d’adrénaline.

dealer

 

Plusieurs fois, les flics ont débarqué avec l’intime conviction qu’ils pouvaient détruire leur empire avec leurs descentes « surprise » . On courrait se cacher en haut des immeubles, je me prenais un peu pour Bonnie sans mon Clyde et je rentrais chez moi avec mon précieux dans la poche, dix minutes plus tard.

Là-bas, à cette cité de Saint-Ouen- et parce que je connais que celle-là- ils gèrent leur business d’une main de maître et j’ai été impressionnée à chaque fois par leurs plans qui se déroulaient toujours à merveille. Une organisation incroyable et un salaire de chef d’entreprise,est-ce que dealer serait un métier d’avenir ? Je déconne.

Pour finir, je remercie Google de tout mon coeur. Si je déménage, j’espère que tu m’aideras encore.

Chez Open Minded, on vous incite à rien, on vous raconte juste des belles histoires (mais le lien de Street Press fonctionne encore).

10 réflexions au sujet de “Comment j’ai trouvé de la weed à Paris…grâce à Google.”

  1. Mdr vive la beuh qu’ils te vendent de la grosse chim bien dégueu coupé au verre pilé et à la bombe, ça dépanne mais de là à en faire ton plan régulier tu dois avoir le cerveau en bouilli …

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  2. Les joies d’une jeune décervelée découvrant le « business » des cités! Rien d’extraordinaire, y ‘a pas qu’à Paname, t’es pas une gangster, tu vas juste au fast food de la beuh, article inutile! Peace

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  3. Tes un peu conne de faire de la promo en postant des photos, c’est censé être quelque chose au black et illégal, autant les livrer direct à la Police, et sans doute que Google te trouvera un autre plan, que tu foutera en l’air egalement en faisant un article stupide!

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    • Assez d’accord avec cette remarque mais en même temps, ce qui me parait nettement plus scandaleux, c’est l’entreprise de répression que maintien l’Etat depuis des lustres. Pourtant, ces lieux sont connus de tous, notamment des flics eux-mêmes. Je dirais donc qu’une photo ne changera rien… et même si les associations rappellent tous les jours que cette weed est souvent frelatée, cela ne change rien. Donc, rien ne change et le monde tourne comme toujours sous le sceau de la corruption des cols blancs et de petites gens. A bon entendeur et vive le cannabis !

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  4. euh, les mecs du calme ! faut pas s’exciter autant ou même insulter ? réfléchissez : ce n’est qu’une histoire tout ça, la photo vous pensez qu’elle l’a prise pendant que le dealer posait avec son sac ? dire qu’elle les balance alors que les fliques sont au courant, même sur google ? je dirai que c’est des comm inutiles là. si on n’aime pas un morceau on l’écoute pas c’est comme ça non ? et si on n’aime rien, là il faut trouver le problème chez soi.

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