Barnt sera aux platines du Showcase le 30 avril. Mais qui est -il ?
Les soirées. Meilleur moment de la semaine pour bon nombre d’entre nous. C’est l’occasion d’aller décompresser d’une semaine bien relou qui nous a usé complétement et fait de nous de véritables loques sans la moindre motivation. Quand vient la fin de semaine, l’envie de faire le deuil de ces jours est là et il ne reste qu’une dernière chose à faire : trouver où aller. Le bas blesse souvent à ce moment là, entre un pote plutôt penché sur les délires de la radios et pour qui le dernier Stromae est l’ultime pépite, celui qui ne se sépare jamais de son skate et de ces compiles rock et celui pour qui le XXXL est la taille standard de ces fringues avec lesquels il tente de se trémousser à l’américaine. J’y vais peut être un peu fort mais, de mon côté, trouver la soirée et les compagnons de route dans le métro reste toujours le plus rude avant une soirée…
Mais alors, comment convaincre ses amis d’aller à la soirée de vos rêves ? Tout simplement en la vendant comme un de ces VRP France-Trotteurs qui frappent à votre porte ! L’espoir est dans la transmission de l’amour et pour faire ça plus facilement, voici quelques morceaux retenus pour le bonheur des fans et la découverte des autres ! Bonne écoute !
Le 30 avril, le Showcase de Paris reçoit Mano Le Tough, Barnt et Alex Smoke pour une soirée qui fera vibrer les arcades du lieu avec la musique de ces 3 esthètes de la house. Pour vous assister – bande de veinards – dans votre démarche de recherche de compagnons, on vous fait profiter de 3 petits focus sur les hommes du line up. Après une présa de Mano Le Tough aujourd’hui on part sur un focus sur Barnt.
Barnt
Bien plus que le derner mec à pouvoir porter des sweats Champion en toute impunité, Barnt – ou Daniel Ansorge – est un de ces producteurs de musique qui s’est largement fait remarquer avec un lourd morceau l’année dernière : Geffen.
Mais avant de s’enfoncer concrêtement dans le BPM millimétré du colognais, il fallait revenir sur son entourage. Barnt, c’est aussi le fondateur du label Magazine – qui, lui même, tourne sous les jupons de la machine Kompakt – où évoluent des signatures comme un certain Crato. Mais, Barnt ne s’arrête pas là puisqu’on le retrouve chez The Tape, un collectif où se cache un autre magicien du nom de Axel Willner mais plus connu sous le nom de The Field. Si ça c’est pas des références lourdes, j’sais pas quoi dire.
Daniel est connu pour lâcher de gros sets qui ont très vite fait de lui un DJ demandé partout. Découvert – pour ma part – à la Boiler Room de Berlin l’année dernière (ici), j’ai très vite compris de quoi il retournait. Morceaux hypnotiques dans une veine minimale qui claque dans l’oreille au maximum, j’crois que le set du 30 réserve de belles pépites et voici celles que j’ai retenues dans sa discographie.
Hark × Un son qui, s’il est joué en intro, plonge direct dans l’univers de Barnt. Lourdeur totale qui devient entrainante et hypnotique à coup d’orgues tout droit délogés de l’eglise en ruine du coin. Je me souviens que la première fois que j’ai écouté le son, le saxo m’avait fait pensé au légendaire Epic Sax Guy mais Daniel le transpose dans un tout autre environnement, plus house et sombre que jamais.
Ariola × Je reconnais être totalement fan du label Cómeme et quand on m’a demandé de faire une sélection de 3 sons de Barnt, j’ai pas pu faire autrement que de me pencher sur les releases qu’il a fait chez m’sieur Aguayo. Ce track est l’exemple parfait du côté OVNI du producteur allemand : série de beats qu’on assimile tous très rapidement opposés à ses orgues à la limite du bon goût avec des montées assez folles.
Geffen × Comment faire une sélection dans la disco de Barnt sans passer par Geffen qui reste sa plus grosse release à l’heure actuelle ? Coup de chance, c’est Cómeme qui a lâché ça ! Continuelle montée contrastée par des basses et un kick aussi sombre qu’une nuit de film d’horreur, ce morceau est LA release qui a véritablement fait connaitre le style de Barnt partout dans le monde. Des DJs plus ou moins talentueux ont en effet pris un malin plaisir à le lister dans tous leur sets. C’est peut être flon-flon avec les synthé mais c’est là toute la magie du son du colognais.
Ça devrait être tout pour moi mais je ne pouvais pas finir cette sélecta sans passer par mon p’tit favori dans la discographie de Barnt. Nettement moins club que tout ce qui se trouve au dessus Is This What They Were Born For? – sorti sur Magazine – n’en reste pas moins une putain de démonstration du talent du mec. Je parlais de The Field un peu plus haut, avec ce son Daniel se montre à la hauteur du compositeur suédois. Véritable symphonie électronique à apprécier pour ce qu’elle est : un son à écouter au casque chez soi en ayant abusé de quelques trucs divers et variés.
NB : cet article ne vaut pas pour les amis musicaux, ceux qui partagent vos délires. Les emmener au Showcase le 30 Avril pour aller voir Barnt ne sera qu’une mince à faire. Du coup, après tout ça vous avez de quoi éviter de sortir votre Shazam mais plus votre science pour reconnaitre les quelques morceaux présentés ici quand ils passeront dans les plaques des 3 hommes.
Le last but not least pour cette soirée sera Alex Smoke. D’ici là, bonne nuit.
Pieral
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C’est vraiment à chier.Ceci dit les goûts et les couleurs ça se discute pas, même si c’est des goûts de chiotte.