Shook nous renvoie la disco en pleine poire.
La musique. Depuis les premiers instants de notre humanité jusqu’à nos dernières conneries, elle a toujours été là. D’abord classique sans la moindre explication et, aujourd’hui, vue comme à la pointe de la technologie et pour laquelle certains ne sont pas encore prêts, il ne se passe pas un jour sans que l’on ne soit exposé à elle. Synchronisée pour coller à une pub ou simplement diffusée pleine balle par ce voisin qui ferait mieux de revoir sa culture, elle est là. Mais, chez Open Minded, on frappe le voisin et on emmerde la pub pour se tourner vers des artistes qui méritent d’être connus. Voila donc un album, un artiste, un choix parmi tant d’autre qu’on aurait pu faire, une option qui sera notre album pour la journée. De quoi lutter face aux conneries de la SNCF, de la RATP et de toutes ces autres erreurs que notre monde refait chaque jour. Bref, aujourd’hui on part avec Shook et la sortie de son album du même nom.
Certains artistes ont un incontestablement un talent. Shook est l’un d’entre eux et ce depuis ses débuts. Le mystérieux jeune homme aux RayBan rouges n’a de cesse de laisser tout le monde bouche bée avec sa vision de la musique. Il s’est très vite imposé au coeur de la scène Nu-Disco qui lui a offert une place de choix. Avec des valises remplies de remixes et d’EP, personne n’a mis de temps à le voir comme un véritable Synth Hero. Plus fort que le jeu vidéo, Shook assoit encore plus sa domination et sort, en l’été de l’an 2013, son premier album en 2013 intitulé … Shook.
Prenez vos paupières et fermez les pendant 50 minutes, c’est le temps qu’il vous faudra pour être plongés dans un album qui rend hommage à l’âge d’or de la disco. C’est beau, c’est bon et c’est rempli de sonorités qui modernisent cette musique sans pour autant s’asseoir sur ce qui qui permettais à Travolta d’avoir la classe. On ne se balade pas au rythme des riffs de synthés, on est simplement entraînés par eux vers un plongeon de soleil dans un océan couleur chlore pour arriver au crépuscule à la fin du disque. Arpeggiators, talkbox, slaps, violons et autres fender rhodes sont au rendez-vous pour notre plus grand bonheur. Mention spéciale à Cloud Symphony qui fait ressurgir un de ses vieux pianos à queue pour le mettre en concurrence avec nos synthés venus de futurs, grosse réussite.
Au final, Shook livre là un format long d’une justesse irréprochable qui ferait presque penser qu’en fermant les yeux on reviendrait 35 ans en arrière.
OPN & 10TPW portent des pattes d’eph.
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