La fin de soirée et son lot de potions magiques
Que tu sois né avec ton mac sur les genoux ou que, pour toi, tablette rime encore avec chocolat, tu ne peux nier la qualité de l’ultra-connectivité quant à la profusion de l’information. Sonneries, vibrations et pépiements sont autant de nouveaux bruits qui te préviennent que sur la planète web, ça balance, ça se bouscule, et ça tourne plus vite que dans une cour de lycée. Ne reste pas sur ton canapé les bras croisés à te lamenter de ne pas être informé du dernier kilo de je-sais-même-pas-qui, ou du clash twittos sur l’efficacité d’une quenelle; on s’en charge pour que tu restes à la page. Le web en deviendrait presque plus ouvert que ton esprit.
Toi. Toi, je t’ai repéré. Toi qui, tous les week-ends, te déglingue le crâne en soirée. C’est bien à toi que je m’adresse. J’ai envie qu’on parle franchement, toi et moi. On a tous connu les excellentes soirées où l’alcool coule à flot, tout le monde est éclaté, la musique ne s’arrête que lorsque les flics viennent toquer, ta meilleure amie n’arrête pas de pleurer, ton frère te démontre par a+b que t’as tout foiré, et là, au moment où la soirée atteint le summum de sa shlagitude, se pose un problème fatidique, mais complètement anodin. En effet, entre tous les verres que ta putain de pote Mathilde t’a renversés dessus, tous les culs secs que ton mec s’est tapés, toutes les bières que tu t’es enchaînées, toutes les coupes de champagne que vous avez tous siroté pour fêter un évènement dont la nature reste encore inconnue à ce jour, vient cet instant relativement drôle où vous ne savez plus quoi boire. En général, vu que tu es toi-même une lumière, entourée de graines de philosophes, ça fait que les grands esprits se rencontrent à coup sûr pour résoudre ce problème de manière réfléchie. Retour sur quelques uns de ces moments exceptionnels.
Quand tu réalises qu’il n’y a plus une seule goutte d’alcool à ta soirée
Hé oui mes amis, bande d’alcooliques de merde, on passe tous par là. Tous, sans exception. Et tu auras beau taper sur ta table et insulter tout le monde autant que tu veux, rien ne changera. Enfin …
« Mais regardez les gars, y’a encore ma bouteille de vin ! »
Rappelez-vous, rappelez-vous. La fameuse bouteille de vin achetée à l’épicier du coin de la rue, à 2.50€ pour les plus braves d’entre vous. Un arrière goût vinaigré et une bouteille en plastique. Mais comme on dit toujours, on fait avec ce qu’on a.
« PUTAIN !! Il reste de la vodka, mais y’a plus de soft. Vodka-lait, ça vous va ? »
Y’a pleins de variantes. Y’a le whisky-orange, y’a le bière-vin, y’a le champagne-coca, et j’en passe. Lui, c’est le cerveau de la bande. Toujours d’excellentes idées plus fructueuses les unes que les autres, un véritable créatif dans l’âme, mais à qui il doit manquer quelques papilles gustatives. Bien évidemment, désemparé comme tu es, tu te lances dans les verres de vodka-lait. Miam.
Mais l’histoire, c’est que souvent, ça finit comme ça …
Pourquoi ? Comment ? Nul ne sait. On sait juste que la dernière fois qu’on vous a vus, vous étiez dans le salon en galère de tise. C’est tout.
« Mais t’es malade ? C’est le verre de qui ? Je touche pas à ça, moi, t’es ouf. »
Ca c’est souvent une relou qui, malgré toute votre envie partagée de tiser, a un côté hypocondriaque et paranoïaque dépassant toute attente. C’est la meuf qui, même à Noël, pense toujours que quelqu’un va lui foutre du GHB dans son verre, et qui fuit les herpès buccaux comme personne. Tant pis. Tu boiras pour elle.
J’viens de trouver de l’alcool à brûler, le mec de ma cousine a dit que ça se tisait facilement. On se fait des shots ?
Comment te dire … NON ? Non mec. Lâche cette bouteille, et viens au pire on rentre chez nous. Et dis au putain de décérébré que l’alcool à brûler, ça se tise pas bordel.
Quand finalement, tu retrouves une bière derrière un canapé.
Hallelujah. Et allez tous crever. Tu chopes la bière et tu cours te cacher dans le jardin, ou dans les chiottes, pour la boire en paix. Toute forme d’altruisme disparaît de ton corps à cet instant précis. Au meilleur des cas, tu préviens une seule personne, avec qui tu partages ce Saint-Graal. Bravo Morray.
On a déniché beaucoup de ces gif sur ce tumblr.
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