Il serait peut-être temps pour toi de te barrer de Facebook
Facebook a plus de dix ans, ça y est. C’est bizarre hein, dit comme ça. Et il faut le dire, pour ceux qui, comme moi, y sont depuis « l’apogée » pré-2010 (aux alentours de 2007-2008, ce sont des informations totalement arbitraires mais je me permet, c’est mon article et je fais ce que je veux), on a strictement tout connu. De la période Kikoolol (ne mentez pas, la NSA a accès à votre profil de toute manière) aux enchaînements de « en couple-célibataire-marié-fiancé-c’est compliqué-plan cul » à même pas 15 ans, on a tout vu, tout vécu, tout subit. Il serait peut-être temps d’abandonner le navire, maintenant que tout le monde y est, que tout y est devenu un peu chiant, et qu’en plus tes conversations de cul avec tes potes peuvent se retrouver sur le site du gouvernement américain… n’est-ce-pas ?
Maintenant que l’on sait que tout a été enregistré, maintenant que l’on est définitivement entré dans le monde de la procrastination dans le sens le plus marqué du terme, peut-être est-il temps de perdre son temps de manière plus intelligente qu’en glandouillant toute la journée sur Facebook. Et l’arrivée d’une application particulièrement pertinente (hum…) disponible via le réseau social nous indiquant combien de temps on a déjà perdu dans notre vie à attendre désespérément une demande d’ajout, est un élément déclencheur qui nous a poussé, chez Open Minded, à vous dire pourquoi il est temps pour vous d’abandonner tout ça. Votre profil, votre mur… Tout. Maintenant.
Parce qu’on en a déjà marre de Bitstrips, de Farmville et des gens qui racontent leur vie (laissez à Twitter ce qui appartient à Twitter !), voici les 10 moments qui vous indiquent quand il est temps de supprimer votre compte Facebook pour reprendre une vie normale :
1. Quand vos parents ou grand parents vous ajoutent sur Facebook
On note alors trois types de membres de ta famille. Le papa connard (bon, en même temps, pas facile d’avoir un fils kikoo)…
La maman qui a un peu de mal avec le termes « de jeunes » et qui du coup en fout un peu partout…
Et la grand-mère qui profite un peu de la situation.
2. Quand tu en es réduit à réagir comme un surexisté piqué au Red Bull en pleine crise d’épilepsie à chaque demande d’ajout et notification
(Oui, parce que tu n’en reçois pas souvent, sauf pour des jeux)
3. Quand justement, les seuls notifications que tu reçois sont tes oncles et tantes qui s’éclatent sur Farmville ou Candy Crush…
4. Quand tu es encore tagué sur ds photos comme celle-ci…
(Avouez-le, c’était CHIANT ça hein ?)
5. Quand la moitié de tes amis ont une âme de philosophe
Des poètes…
Figure de style et jeu de mot, cet homme est une vache.
Maturons ensemble !
Hum… C’est pas faux.
6. Et quand l’autre moitié n’a toujours pas compris qu’on s’en tamponnait les pastèques (oui oui, les pastèques !) de leur vie.
Une autre moitié modeste, qui plus est.
Ce genre d’amis poètes que tu regrettes un peu d’avoir ajouté (mais bon, ça te permet d’augmenter ta Facebook-popularity !)
7. Justement, quand tu continues désespérément ton concours du nombre d’amis
(Même si tu es le dernier)
8. Quand tu as tellement cartonné toutes les (in)utilités de Facebook, et que du coup tu entames une guerre de pokes
(Et que certains de tes amis sont également assez désespérés pour y répondre…)
9. Quand tu utilises des hashtags sur ton mur, ou pour taguer tes photos
10. Et quand, enfin, tu commences à recevoir des demandes d’amis (ENFIN !) un peu étranges, ou des messages relativement tendancieux…
Tu veux vraiment que j’te baisse ?
Bref, tu l’auras compris, Facebook pour toi, c’est fini !
(Mais viens liker notre page avant. Sois gentil, nous on est encore accro…)
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