Grammys : le mot est moche et on se demande à quoi ça sert
Comme chaque évènement mondial, la 56ème édition des Grammy Awards a suscité indignations et félicitations, relayées à une vitesse incroyable grâce à la puissance que l’on connait au web; on en a bouffé ! Certes, on a bien golri mais on a aussi assisté à certaines inepties.
Ne nous voilons pas la face, cette institution américaine est une belle enseigne : ça brille, ça claque et ça réunit plus de 28.5 millions de personnes devant leurs écrans (si si). A l’instar du Superbowl, le but premier est … la thune. Et la visibilité des majors. La compet se fait en réalité entre les géants de l’industrie musicale par le biais des artistes. C’est à qui vendra le plus de disques l’année suivante. Puisque l’argent est finalement le thème central, calmons nous et arrêtons de nous insurger de la victoire des uns au détriment de celle des autres. Mea culpa à tous ceux qui ont voté, je ne suis pas sûre que votre opinion ait été pris en compte; félicitations cependant, vous avez donner un peu de votre argent à une industrie qui en a besoin (lol). La vraie question à se poser maintenant: pourquoi avoir choisit de mettre ces artistes là en avant ?
Il est vrai que l’on a assisté à des trucs plutôt étranges: Queen Latifah scellant l’union de 24 couples pendant la prestation de Madonna, ne parlons pas de Pharell ni de Taylor Swift aka la tehon… Si les Daft Punk ont été applaudis pour leur 5 victoires, Macklemore a pris un peu plus cher en remportant les 4 récompenses de la catégorie rap. Explications ? Me paraissant en effet étrange suivant mon raisonnement précédent, bien que le type soit disque d’or dans plusieurs pays et, de la même manière, #1 des charts, j’ai fait un rewind –retour en arrière– des précédentes victoires dans cette catégoris là. Surprise, la Warner (la major de son label indépendant) a gagné le jackpot puisque c’est la première fois que tant de récompenses sont décernées à un artiste dans la même catégorie, à savoir celle du rap, si tant est que l’on soit d’assez bonne foi pour qualifier sa musique comme telle –on avait dit pas hater. Oublions cette année 2013, il y a eu du bon, même du très bon depuis 1988; en voici une petite sélection, évidemment subjective et non-exhaustive.
► Best Rap Performance : Let Me Ride – Dr Dre (1993)
► Best Rap Solo : 99 Problems – Jay Z (2004)
► Best Rap Duo/Group : You Got Me – Erykah Badu ft. The Roots (1999)
► Best Rap Female Performance : Work It – Missy Elliott (2003)
► Best Rap Song : Niggas in Paris – Kanye West ft. Jay Z (2012)
(choix pouvait être controversé, admettons toutefois que la récompense est méritée)
JCointy
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