Poser des bombes : 10 bonnes raisons de devenir un terroriste psychopatho-névrosé
Prélude à l’article (rien à voir avec la musique classique, c’est juste que « préface » ou « warning » n’étaient pas assez originaux) : Ce texte ne présente aucune apologie du terrorisme, ni aucun conseil sur quels sont les meilleurs endroits où poser des bombes pour faire plaisir à la population. Bon, si vous voulez vous en inspirez, vous faites comme vous voulez, hein. Mais bon, ça serait moyennement cool, quand même.
Le quotidien est lourd. Très lourd. Les gens, les passants, les petits tracas… voici dix bonnes raisons de devenir un psychopathe poseur de bombes névrosé.
Dans le registre de ce qui nous fait lourdement péter un plomb quotidiennement, on a pas mal de petits trucs qui n’ont certes l’air de rien comme ça mais qui ne sont en réalité que des machinations et conspirations des illuminatis, maçonnistes et mangemorts pour nous pousser à être dingue et parano comme mes pieds (ce qui n’a rien à voir, il est vrai, mais j’aime bien l’expression). Et comme on a un peu que ça à faire, ici, on a décidé de vous faire une petite liste exhaustive (il est vraiment sympa, ce mot, il donne l’impression d’être intelligent) des dix choses qui te donnent envie de tout plaquer pour devenir un poseur de bombes psychopatho-névrosé !
1. La malédiction des « feuilles mortes » sur les voies
Et d’ailleurs, tous les retards et suppressions de trains en règle générale avec la SNCF.
SOLUTION POSSIBLE : Faire sauter les arbres en bord de chemins de fer ? Ou faire sauter la saison Automne.
PROBLEME : Pas très écolo. Pas très réalisable non plus.
2. Les contrôleurs, toujours au mauvais endroit au mauvais moment
Les amendes ne remboursent même pas ce que coûtent l’emploi des contrôleurs par la SNCF. Alors POURQUOI ? Pour créer des emplois, certes. Mais bon.
SOLUTION POSSIBLE : Faire sauter les contrôleurs hangars contenant les bornes qu’utilisent les contrôleurs pour vérifier ton pass Navigo.
SOLUTIONS EVIDENTES : Eviter les contrôleurs. Courir. Faire attention. Prendre le train aux horaires de pointe. Jouer le coup de la comédie, du racisme, ou avoir un bonnet D (peut ne pas marcher lorsque l’on est un homme).
PROBLEME : Avec vos conneries, vous allez créer encore plus de retards de trains. Eviter donc la « solution possible » (d’une manière générale, d’ailleurs, la Résistance, c’est fini vieux).
3. Ces gens qui écoutent leur musique dans les transports en commun. Mais sans écouteurs.
Oui, bordel de flûte (je suis un violent), la musique à fond dans le bus, le métro, le train, le transilien (oui, ça existe), OU MEME LA LIGNE H (La quoi ???), c’est juste CHIANT. Surtout quand c’est essentiellement de la merde, couverte par les borborygmes ineptes de l’imbécile qui s’improvise une punchline de rappeur avec sa casquette Vuitton à l’envers (authentique, et très drôle).
SOLUTION POSSIBLE : Faire sauter les usines de merde auditive ?
PROBLEME : Si tout le monde fait pareil, on ne va plus écouter grand chose bientôt…
4. Les radars automatiques placés aux endroits sans danger
D’ailleurs, TOUS les radars automatiques, en fait.
SOLUTION POSSIBLE : Faire sauter les radars automatiques.
PROBLEME : Nécessite beaucoup de temps, on doit traverser la France entière, sans se faire flasher (ça serait un peu con).
5. Les publicités interminables
Vous vous souvenez de la merde audiovisuelle de trois plombes ce spot du début d’année scolaire défilant inlassablement avant chaque séance ciné ? Oui, Shalimar, de Guerlain. Avec cette indienne aussi indienne qu’un français est bilingue (c’est vous dire). D’ailleurs, toutes les pubs de parfums, avec leur musique entêtante débile et leurs délires incompréhensibles, poussent à penser que les publicitaires ne se shootent pas qu’à la farine. Et puis sinon, on à Leclerc aussi, bien trop traumatisant.
SOLUTION POSSIBLE : Faire sauter les agences de pub bossant pour Leclerc et Guerlain ?
PROBLEME : C’est un peu criminel. Autant arrêter la télé, le ciné, et se mettre au streaming.
6. Les gens qui commentent les films en direct live… au cinéma.
« C’est nul ! », « Je le savais ! », ET SINON TA G… CHUT ? C’est vrai quoi !
SOLUTION POSSIBLE : Faire sauter accros aux spoilers et commentateurs ?
PROBLEME : Cela fait beaucoup de monde. Et bon, les tueries au cinéma, pas très efficace non plus…
7. Les happy hours à 16h
Et d’une manière générale, toutes les pintes vendues à plus de 5 euros, qui te donnent l’impression d’avoir acheté le verre, la table et la chaise du bar.
SOLUTION POSSIBLE : Faire sauter toutes les réserves d’eau potable en France, ce qui obligerait la consommation de boissons alternatives, comme la bière, ce qui ferait s’emballer la concurrence (un peu comme avec Free).
PROBLEME : Un plan un peu tordu. Autant déménager en dehors de Paris. Ou devenir un pilier de bar pour profiter de l’happy hour comme il se doit.
8. Les queues de trois heures dans les parcs d’attractions
Et puis les soldes, les brocantes, les gamins à Disneyland (objectivement (euh…), les mômes sont les créatures les plus énervantes qui soient) et tout ce qui rend un mec super social en connard agoraphobe.
SOLUTION POSSIBLE : Faire sauter Disneyland PAS TOUCHE A DISNEY ! Bon, les files d’attente, par contre…
PROBLEME : Les soldes, c’est déjà la guerre. Pas besoin d’en rajouter…
9. Les voisins qui écoutent la musique à fond quand tu bosses le lendemain
Rien de plus énervant.
SOLUTION POSSIBLE : Faire sauter tes voisins.
PROBLEME : Sauf si votre appart’ est un bunker, vous risquez de vous retrouver à la rue également (ou en taule, mais ça c’est une autre histoire)
10. Ces connards de voisins qui te saoulent parce que tu écoutes la musique trop fort
Rien de plus énervant.
SOLUTION POSSIBLE : Faire sauter tes voisins. A nouveau.
PROBLEME : Vous n’allez pas faire sauter votre immeuble à chaque rixe musicale avec vos voisins.
Bon, sinon vous pouvez vous calmer un peu, prendre une tisane et supporter ça comme tout le monde. C’est peut-être dur, mais on passe tous par là.
Dans le doute, si l’un d’entre vous est VRAIMENT un poseur de bombes névrosé, l’auteur de cet article se dégage de toute responsabilité, et reste anonyme pour sauver sa vie (et surtout sa réputation).
Webzine mutualisé, Open Minded dispose de son propre contenu rédactionnel.
En passant de l’art à la musique, découvrez les interviews ou chroniques d’artistes nous ayant tapé dans l’oeil !
La mode décryptée : street culture ou haute couture ? Soirées à gogo ou expo ?
Articles pertinents et bons plans sont à retrouver ici !
Are you really Open Minded then ?!