Tomalone – Spare Time

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Spare Time, la carte postale auditive de Tomalone.

Je ne parlerai pas des galères que j’ai pour trouver le début de mes articles. On part sur une recherche de subtilité et d’originalité en évitant toujours de tomber dans les abysses du net et de laisser ce vieux Skyblog là où il est.

Parlons musique.

Aujourd’hui, pour s’enjailler les tympans dès le début d’une nouvelle longue semaine de stress, trajets, embouteillages, fatigue et flemme, j’vous ramène une découverte venue tout droit du catalogue de LZO Records. Un label français qui cherche la magie et qui regroupe pas mal de tueurs du genre Le Parasite (ici) et Metek () qui tourne pas mal ces temps-ci.
Mais, c’est sur la dernière release du label qu’on va se pencher : Spare Time de Tomalone.

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Un peu moins d’un an – à quelques jours – après la sortie de Near You () chez Tcheaz, Tomalone signe la sortie d’un nouvel opus chez LZO. Quand je suis tombé dessus, je dois reconnaitre que je m’attendais à me manger une enième release vaguement hip hop et, sans doute, vaguement chiante. Mais non ! Tomalone est un de ces artistes « posey »et j’ai vite revu mon jugement à la baisse…ou à la hausse. Bref, c’est cool.

Spare Time s’annonce donc comme un p’tit séjour de 20 minutes dans un spa musical sans norvégien aguiché. La vapeur d’eau et le calme s’installe avec So Real. On est bien loin des grosses prods rutilantes auxquelles je m’attendais avec un morceau qui nous berce avec des basses aussi rondes que le ventre de ce cher Carlos et des vocaux aussi rares que ces réussites musicales.
La douceur est de mise et se confirme avec un Away plus rythmé et sombre. Le son fait le taff et ça fait gros plaisir d’entendre Mummz pousser le volume du micro. J’ai pas pu m’empêcher de faire un parallèle avec le dernier Puppetmastaz et sa voix. Mais, je dois mettre un mais parce que ce plaisir ne dure pas plus d’une grosse minute pour faire place nette à Same Blood qui repart dans une douceur similaire à So Real.

Et là, je suis obligé de noté le soin apporté à la tracklist de l’EP qui fait que chaque enchainement passe crème et que j’ai laissé tourné le bail assez longtemps avant de capter que j’en avais fait plusieurs fois le tour. My bad.
Same Blood suit donc la progression de l’EP et file dans un délire entre la douceur du premier titre et le rythme du second avec son vocal plus présent. Vient ensuite le titre éponyme Spare Time qui s’impose comme le sommet de l’EP. J’ai encore eu un parallèle en tête avec Cool Party de Groundislava et plus particulièrement l’ouverture du son que j’capte de la même manière. Ferme les yeux et paf, carte postale sous cutanée.

J’finirai l’article avec un côté plus visuel en parlant de l’artiste responsable de l’artwork de Spare Time : Baze. Illustrateur, street artist et encore designer graphique basé à Marseille qui s’est très récemment exposé à la Galerie Seize. D’ailleurs, ici, vous pourrez retrouver un p’tit best of de l’expo qui s’est achevée au mois de mars mais bon, never say die !
Et je finirai avec le taff de Nicolas Capus qui a clippé So Real de la plus belle façon qui soit. Un road trip halluciné qui suit la route d’un billet d’un billet de 1$, ralliant New York à la cité des anges. Fou !

Voilà. J’arrête là. Allez quand même faire un tour sur la page de Tomalone (juste un clic). Un pouce plus utile que ceux pour donner de l’eau. Et à mercredi 😉

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