Shoes-Up Magazine

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Coucou Shoes-Up ! Euh, enfin, derrière ce mag ?

Petite discussion avec LA rédactrice en chef de Shoes Up magazine ( oui oui la seule, l’unique ! ).


En quelques mots présente-toi.

Tu vois Kate Moss bah voilà tu peux te faire une idée. A part que moi j’ai 31 ans
donc je te laisse imaginer les belles années qu’il me reste. 😉
Non plus sérieusement je travaille chez Shoes-Up depuis 6 ans. J’y suis arrivée
en stage et aujourd’hui je dirige la rédaction du magazine, du site web, et du
petit nouveau Little Shoes-Up. Nous sommes une équipe qui a beaucoup évolué
avec notre magazine.

Que penses tu de l’émergence sur le marché de cette multitude de nouvelles
marques.

J’en pense que du bien. Que ça va mettre un grand coup de pied dans la
fourmilière et que certains vont se réveiller et arrêter de se reposer sur leurs
lauriers. Il était temps que l’horizon pour les consommateurs se diversifie.

Y’en a t’il une en particulier qui a attiré ton attention ?

Quand on parle de nouvelles marques. Il y a plusieurs distinctions à faire. Il y a
les petites marques avec un concept derrière et qui sont dans une fourchette de
prix en dessous de 85€. Comme Bagua, Faguo, Feiyue les premiers, Kawasaki,
Victoria, armistice…

Puis il y a les nouvelles marques avec des produits plus chers mais qui mettent
en avant des matières haut de gamme et des finitions soignées. On peut citer
Filling Pieces, Julien Simon, Androïd, Volta…

La tendance trendie a modifié la consommation de la shoes. Question
tendancieuse : La sneaker est elle morte ?

La sneakers s’est tellement démocratisée qu’il a fallu trouver un autre biais pour
être original on parle ici des trendsetters bien sûr. Ceux qui cherchent à être
toujours à la pointe. Mais je ne m’inquiète pas. Les baskets reviendront sur le
devant de la scène dans cette univers très pointu. Mais sinon la rue est inondée
de baskets et ça c’est cool. On aime de plus en plus regarder les pieds des gens
car on note une plus grande diversité qu’auparavant.

Un conseil à donner aux marques ?

Ne pas s’endormir et ne pas hésiter à aller se balader et observer les gens dans la
rue, qui sont leurs consommateurs.

On parle beaucoup aujourd’hui de produits hybrides comme une
workshoes montée sur une semelle running. Crise de la création ou
véritable évolution ?

Nous sommes dans une période de crise qui fait peur. Je pense que les gagnants
seront sans conteste ceux qui osent, qui prennent des risques. Il faut aller de
l’avant et ne pas rester à l’arrêt, c’est le meilleur moyen de couler. Bon après
faut pas non plus faire n’importe quoi… Donc ce n’est pas une crise de la
création mais une crise tout court et on ne s’en sortira que grâce à une véritable
évolution.

Es-tu favorable à l’idée suivante : Une tong sur une semelle bucheron ?

Faut voir le résultat et dans quelles circonstances elles ont été créées mais l’idée
peut être marrante. Pas sure que ce soit facile à vendre.

La pire shoes que tu aies vu ?

C’est pas tant la beauté d’un modèle que je remets en cause parce que c’est
subjectif, que les mensonges auxquels parfois nous sommes confrontés. Un mec
vient vanter sa marque en avançant un tas de choses qui sont totalement fausses
et ça se voit. Ca c’est super énervant.

Shoes-up a su évoluer dans sa ligne éditoriale ! Des nouvelles rubriques à
nous révéler ?

Pour le numéro qui couvre l’été nous avons imaginé pour la première fois une
page jeux pour occuper les après midi de nos lecteurs au bruit du ressac des
vagues p. 164.

A chaque numéro nous réfléchissons à de nouvelles rubriques ou de nouveaux
supports suivant les tendances. Comme par exemple la sortie du Little Shoes-Up
il y a peu. Pour accompagner la tendance kids qui est en train de se développer
pour pleins de raisons que nous expliquons dans le Little Shoes-Up. Je vous
invite à y jeter un coup d’oeil.

Quelle rubrique préfères-tu ?

J’aime les people shoes, qui reflètent bien tous les looks que l’on peut croiser
à Paris et ailleurs car il y a aussi les people shoes qui sont dans nos pages
consacrées au Japon (en anglais et en japonais).

Quel est ton modèle iconique ?

C’est difficile de répondre à cette question. Ca dépend de la saison… Et puis je
fais parti des sneakers lover qui aiment porter leurs shoes. Donc mes coups de
coeur changent vite.
En ce moment je porte beaucoup de dessert boots de chez Clarks. Mais ma paire
de Chuck Taylor all black basse ne me quitte jamais. Tout comme ma paire de
authentic Vans made In USA. Après comment ne pas chausser une paire de Air
Max 1 colorie original.

J’aime aussi mes Keep et mes Pony car peu de gens en portent.
Et l’hiver ma paire de Red Wing me protège des intempéries en moto.

Quel conseil donnerais-tu à un jeune créateur qui lancerait sa marque ?

Tout simplement de rester créatif, de ne pas perdre ses objectifs de départ et de
défendre son projet jusqu’au bout.

L’offre en sneaker femme est relativement faible vis à vis de celle de
l’homme. Penses-tu qu’à l’avenir les femmes seront réduites à devoir porter
des Shape-ups ?

Mort de Rire. Non je ne pense pas.
D’ailleurs à ce propos la plupart des femmes qui portent des Shape-Ups ne
portent en général pas de baskets. Mais c’est une bonne question. Parce ce
que je suis une femme qui chausse du 38 et qui adore les baskets donc je suis
perpétuellement confrontée à ce problème. Donc je me bats pour que les sizing
commence avant le 39 ou 40 pour avoir des modèles des mêmes coloris que
ceux des hommes. Depuis peu le tour de force est arrivé avec des marques
comme Supra, Hummel et plus récemment Nike qui ont sorti les mêmes
modèles pour hommes et femmes avec les mêmes coloris. Et ça marche.
Car d’autres avaient essayer avant et c’était planté. Enfin les mentalités changent de
part et d’autres.

Une petite exclusivité juste entre nous? Le produit de cet hiver sera :

Je table sur de la derby rehaussée d’une épaisse semelle blanche ou autre.

Es-tu Havaianas ou Timberland ?

Plutôt Timberland. La seule fois où j’ai porté des tongues c’était évidemment
des Havaianas et c’était au Brésil. Et j’ai compris pourquoi ils en portaient tous,
riches et pauvres confondus.

Pour finir, que peux t-on souhaiter à Shoes-Up ?

Une longue vie à Shoes-Up et à toute cette culture de la rue à travers laquelle
on aime vivre, échanger, s’amuser, découvrir et donc la raconter avec ses
nouveautés, ses envolées, ses aspérités et tout le reste. Une notoriété nationale
et internationale plus grande encore ;). Et une reconnaissance de magazine
de société à l’attention de tous ceux qui partent à la découverte du monde en
basket.

Pour repartir avec votre magnifique super archi jolie mortel, Shoes-Up pour cet été il suffit d’envoyer un
mail à [email protected] !

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