Le nouveau film de Spike Lee, un infiltré au cœur du Ku Klux Klan

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Une histoire digne de la fiction, et pourtant

Présenté le 14 mai en compétition officielle au festival de Cannes, BlacKkKlansman, le nouveau film de Spike Lee raconte l’histoire d’un officier de police afro-américain de Colorado Springs ayant berné le Ku Klux Klan entre 1978 et 1979.

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© F. Carter Smith/Sygma via Getty Images

Il y a 26 ans, Spike Lee sortait Malcom X, son biopic sur le leader du mouvement noir américain « Nation of Islam ». Aujourd’hui, il présente sur les écrans un autre destin iconique américain : durant sept mois, Ron Stallworth a infiltré le KKK, groupe raciste radical prônant la supériorité blanche, sous couverture. Il a empêché que le groupe prenne le contrôle de la ville.

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© Wix

En 1979, Stallworth est le premier policier afro-américain de Colorado Springs. Il va petit à petit intégrer la branche locale du Ku Klux Klan, jusqu’à en devenir président. Pour ne pas griller sa couverture, il participe aux échanges par téléphone ou par courrier, et envoi un collègue à sa place quand sa présence est requise.

C’est John David Washington, le fils de Denzel Washington qui s’est glissé dans la peau du policier. Quand au rôle de l’acolyte qui se rendait aux réunions du Klan pour se faire passer pour Stallworth, c’est Adam Driver qui l’incarne. Pour l’anecdote, le fils de Denzel Washington incarnait un petit rôle dans Malcom X, celui d’un élève de Harlem, aux côtés de son père.

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© Universal Pictures

En 2006, près de trente ans après les faits, Ron Stallworth publiait Black Klansman, le récit de son immersion. 8 ans plus tard, il racontait à Vice comment s’était déroulée cette expérience.

Lucas Richard

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