Le festival Time Warp et 19h de teuf non-stop
« Come join us bro »
Lorsque j’ai vu le line up de cette année, j’ai eu très peur de ne pas pouvoir me diviser en 6. Le Time Warp Festival en Allemagne, c’est simplement du concentré de références techno et de légendes.


En terme d’organisation, les allemands sont au top. Ce n’est pas une légende ! La sécurité est professionnelle, correcte et efficace. Il n’y a rien à négocier mais les règles sont simples et tout est bien indiqué. Sur place, rien a redire au niveau bouffe et alcool, il y a vraiment du choix et de quoi tenir les 19h de festival. Je crois ne jamais avoir attendu plus de 5 minutes pour avoir un verre, c’est très agréable car avec plus de 16 000 personnes à gérer, c’est pas gagné. Il y a pleins de bars: bar à bière, bar Red Bull, bar Jäger et bien d’autres. Un énorme espace chill-out, un grand espace restauration et plein de partenaires. Celui qui m’a le plus marqué c’est la nouvelle marque de cigarette suisse Who the Fred is Fuck? qui pendant toute la durée du festival a permis à des milliers de festivalier de ne pas manquer de cigarettes et toujours sur le ton de l’humour. Je me rappelle de cette punchline écrite sur leur cache-paquet de cigarette “ Not smoking doesn’t make you immortal”. Il y avait des vendeurs partout avec des plateaux remplis de goodies et de cigarettes qu’ils vendaient à la sauvette. Grâce à eux, on ne m’a gratté aucune cigarette !


Comment vous dire que le Time Warp est une véritable expérience pour les amoureux de la techno et de la rave car tout se passe bien pour tout le monde. Sur place, les gens débarquent de toute l’Europe, on te demande à chaque fois d’où tu viens. En vrai j’ai vu beaucoup d’italiens, de français, d’espagnols, de hollandais et d’allemands bien sûr !

Pour ma part, j’ai commencé par Boris Brejcha avec un bon petit passage sur la scène de Nastia puis je suis passé faire un coucou à Ricardo Villalobos ( j’ai jamais vu un mec faire autant de calin de ma vie), Karott n’était pas loin alors je suis passé voir c’était sympa. Puis vers 2-3 h j’ai fait des allers-retour entre Magda, Luciano et Chris Liebing avant de faire une petite pause pour aller voir Jamies Jones qui m’a bien mis en jambes pour le grand Laurent Garnier.




Pour être honnête à 8h du matin, j’étais au bout mais Laurent Garnier, que je n’avais encore jamais vu, m’a vraiment soulevé. J’ai enchaîné avec Ben Klock et Len Faki; et enfin de très bons souvenirs du closing avec Joseph Capriati et Nina Kraviz.
P.
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