Pilules de couleurs et dangereux flamands
A défaut d’avoir ramassé des récompenses au CanneSeries Festival, Undercover mérite une mention honorable. On a décidé de s’intéresser à cette série belge laissée sur le carreau qui sera disponible sur Netflix fin 2019 dont le pitch incitera sûrement au binge watching. Réalisée par Nico Moolenaar, Undercover nous implique dans le démantèlement d’un réseau d’ecstasy au milieu des caravanes kitsch.

Avec Undercover, on se retrouve à la frontière : la frontière géographique
entre la Belgique et l’Allemagne, à
Limbourg, plaque tournante de la drogue dirigée par
Ferry Bouman, plus grand producteur mondial d’ecstasy. Pour info, quelques scènes ont été tournées en Bretagne et dans le paysage flamand bien sûr.

On se maintient aussi sur
une frontière narrative, puisque la série oscille
entre drame et humour avec un juste dosage. Alors que Ferry Bouman partage sont temps entre son immense baraque et
sa cabane au camping avec ses compagnons cinglés, un couple de flics sous couverture vient s’incruster dans la caravane voisine
pour tenter de démanteler son trafic.
Dans ce monde de fous furieux, la série tombe parfois dans
l’absurde pour extraire des rires d’une violence brute. Violence, oui, mais souvent
suggérée. Undercover embrasse
un ton sarcastique entre
Breaking Bad et
C’est arriver près de chez vous. Coulant
sur 10 épisodes, la série inspirée de faits réels et produite par De Mensen mérite qu’on l’attende au tournant dès qu’elle sera
sortie de post-production.