Un court métrage bluffant sur les effets du bad trip, à voir absolument.

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« La Nuit Je Danse avec la Mort » : quand le bad trip prend vie… 

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L’expérience d’un bad trip est souvent traumatisante, violente et extrêmement virulente. En tout cas, c’est ce qu’a cherché à montrer Vincent Gibaud, à travers son court métrage « La Nuit Je Danse avec la Mort« . 6 minutespas une de plus – pendant laquelle il nous plonge dans le voyage psychédélique et destructeur d’une jeune homme qui, poussé par son entourage, décide de prendre une drogue hallucinogène.  Si au début le personnage semble découvrir et apprécier l’impact que les effets lui procurent, sa soirée se transforme rapidement en un cauchemar duquel il ne peut échapper.

Visuellement, c’est une claque. Les couleurs ternes et le décor du début de la soirée qui appuient l’ennui du protagoniste laissent place, une fois la pilule ingurgitée aux couleurs flamboyantes du trip qu’il est entrain de faire. Ensuite, c’est le bad trip matérialisé en un monstre noir informe qui apparaît. La suite n’est qu’une succession de mouvements rapides qui donneraient presque la nausée. Le rouge est omniprésent et la douleur et la peur qu’éprouve le personnage se font sentir.

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Pour la dernière partie de ce court métrage, on retrouve toujours ce même jeune homme, quelques heures, mois ou semaines plus tard. Il est autour d’un feu de camp sur une plage et il semble encore atteint par ce bad trip. Une jeune femme lui attrape la main et l’emmène pour se baigner. Fragilisé et effrayé, il hésite à la rejoindre pour finalement se décider à se lancer. Mais le chemin est encore long avant la guérison, heureusement, l’amour a décidé de frapper à sa porte.

Bref, ce court métrage de Vincent Gibaud est véritablement un coup de maître.

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