Les rejetés de la société capturés avec passion par Diane Arbus
« Si je ne photographiais pas ces choses, personne ne les verrait ». La photographe Diane Arbus a capturé, dans la prude Amérique des années 60 et 70, ses rencontres avec des « freaks ». Attirée par la singularité des nommés « monstres », elle exposa aux yeux du monde ceux qui d’habitude sont relégués dans l’ombre ou partiellement sous les projecteurs en objet de foire. En créant une intimité avec ses sujets tels que des géants, nains, transsexuels, Diane Arbus mis en lumière les marginaux avec de puissants portraits frontaux, jugés à l’époque provoquants et dérangeants.
Bravant les conventions, elle osa franchir les portes de lieux jugés infréquentables comme un asile pour enfants autistes ou un foyer pour handicapés. Interrogeant la notion de normalité et de différence, elle démontra que l’étrange est humain, et l’humain est étrange. Son travail novateur inspira même Stanley Kubrick qui restitua la photographie des jumelles dans son chef-d’oeuvre Shining.
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