La guerre contre le « Revenge Porn » !

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Quand le pouvoir destructeur est une image (ou une vidéo)…

« S’il/elle ne voulait pas que ce soit sur le web, il/elle n’avait qu’à pas en envoyer ». Pourtant, on ne se rend pas compte de l’impact que cela peut avoir sur les personnes, lorsque les photos ou vidéos à caractère sexuel constituent une vengeance, qui se transforme en humiliation publique. En Australie, la « revanche pornographique » s’est considérablement développée. Aujourd’hui, un australien sur cinq a déjà été victime de cette pratique. Afin de combattre  ce que l’on appelle le « revenge porn », la ville de Canberra a lancé un portail dans le but d’aider et d’accompagner les victimes de ce calvaire.

 revenge porn

 

Le « revenge porn » consiste à se venger en divulguant des vidéos ou des photos à caractère pornographique de son ou sa partenaire. Le principe est simple : on te trompe, on te blesse, tu te venges. Mais pas de n’importe quelle manière. Les images pornographiques sont alors une arme véritable pour un des partenaires sexuels qui détiennent un pouvoir sur l’autre.

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Alors que de nombreux géants du web tels que Twitter viennent de revoir leurs positions concernant le harcèlement sexuel en encourageant les victimes à porter plainte, d’autres grands monstres du web comme Google cherchent à limiter ses « dérives numériques », qui deviennent totalement alarmantes, en permettant aux victimes de faire déréférencer les pages où apparaissent les contenus.

Ce phénomène né aux États-Unis dans les années 2000 peut avoir des lourdes conséquences dramatiques pour les victimes. D’ailleurs, plusieurs condamnations avaient eu lieu dans le pays, sans pour autant stopper les diffusions, qui visent en majorité les femmes.

Il y a quelques mois, une étude de l’université de Monash à Melbourne révélait que de nombreuses personnes se retrouvaient nues le plus souvent sur les réseaux sociaux, et bien évidemment sans leur consentement : 53% des infractions sont commises via Facebook et son application Messenger, 11% sur Snapchat et 4% sur Instagram. Profond traumatisme pour les victimes, le pays s’engage aujourd’hui à lutter contre cette pratique dégradante.

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