L’espion le plus urbain des street-artistes s’appelle SpY

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Le street-artiste SpY dénonce la réalité d’un monde corrompu et triste.

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C’est en 1985 que la personne derrière le pseudo de SpY découvre l’art pour la première fois. Né et élevé en Espagne, le jeune homme grandit entouré de graffitis et de pochoirs sur les murs du pays, connu pour être un des berceaux du street-art en Europe. Pas étonnant donc, que quelques années plus tard, ce soit avec un carnet de croquis et un feutre qu’il se sente le mieux !

Il passe d’abord par l’étape du graffiti, et peint à la bombe aérosol sur toutes les surfaces planes qu’il croise. Sa technique se perfectionne, l’exécution des pièces est propre, et son travail est meilleur. Recette simple de la notoriété oblige, on parle de SpY dans les médias dédiés au street-art et au graffiti.

Sa stratégie ? Se servir de sa notoriété pour commencer une nouvelle page de son histoire, et de son travail ! L’artiste espagnol commence alors à réaliser des installations sauvages aux quatre coins de l’Espagne, tantôt gigantesques, tantôt moins grandes, mais toujours impressionnantes. Il se concentre sur son environnement pour créer une oeuvre in situ qui complète sans modifier en profondeur l’espace où il évolue. Tel un fin espion, il observe, analyse, appréhende et approche les éléments qui composent le milieu urbain.

Si son succès est si grand, c’est car une chose le différencie d’autres artistes urbains : le message. Dans chacune de ses oeuvres, SpY représente un mot, un seul, mais très lourd de sens. ALIVE, OIL, CRISIS, SONAR, MOON, BLAH, etc sont là, face au spectateur, pour évoquer des problèmes inhérents au monde capitaliste.
Sommes-nous heureux ? Que cache l’économie du carburant dans le monde ? La crise financière, oui mais pourquoi ? Pour BLAH, par exemple, ce que SpY cherche à montrer est aussi simple qu’un panneau publicitaire géant le long d’une route. La publicité nous bouffe, et nous bouffons la publicité jusque’à la vomir.

SpY pourrait bien faire partie du crew Anonymous ! Car en alliant art urbain à message politico-économique, il balance en grand format les vérités que le monde ne veut pas que l’on voit.

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Retrouvez SpY sur Internet

 

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