Géométrie à taille humaine
Le tatouage géométrique, c’est l’héritier contemporain du tribal, et par là, on désigne les traditions les plus anciennes du tatouage, pas l’immonde symbole de Slipknot en vogue dans les années 90. Le géométrique en met plein la vue, aussi bien par ses motifs qui frisent la perfection que par le courage des gens qui le portent. En effet, ce sont souvent des tatouages énormes, qui recouvrent parfois l’intégralité du corps. Wa Wong est l’un de ses spécialistes actuels. Basé à Hong Kong, cet artiste travaille le dotwork, avec un pointillisme tout en nuances de gris.
Ses tatouages sont constitués d’entrelacs de points qui jouent entre parties encrées et espace négatif, c’est-à-dire la peau laissée vierge. Le résultat est donc plus doux qu’une pièce réalisée avec beaucoup de noir. Qu’ils soient des labyrinthes, des rosaces ou des motifs asiatiques, les tatouages de Wa Wong servent aussi bien à cimenter des pièces pré existantes qu’à devenir des œuvres d’art uniques et étonnantes. Les dessins symétriques suivent les courbes du corps avec naturel, magnifiant les peaux à la limite de l’illusion d’optique. On en a la tête qui tourne … Lorsqu’ils sont nus, les clients de l’artiste sont des chefs d’œuvre, et ça, ça fait oublier les innombrables heures de souffrance qu’ils ont dû endurer pour obtenir un tel résultat. Alors, tenté ?
Plus d’informations : Wa Wong
Jen Ripper
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