Un été chez OpenMinded
Le supplice ultime ? Pas vraiment ?
Placé sous le signe de l’anonymat, cet article veut rassembler ceux dont le destin cruel atrophie nos ailes estivales et assouvit de force nos pulsions vacancières. Ces mots concernent aussi ceux qui ont pu partir cet été, pour vous conforter dans vos positions d’enfoirés de chanceux de merde. Non je déconne, vous l’avez sûrement bien mérité..

OpenMinded ne dort jamais. Même en plein mois d’août, lorsque la pollution s’accouple à la chaleur et enfante un espace calciné, dénué d’oxygène que l’on nomme : l’air parisien. A ce moment là, on se dit que rien ne pourrait être pire. TU te dirais que rien ne pourrait être pire et pourtant ! Le patron du magazine ( je pense qu’il s’agit de Méphistophélès en personne ) t’envoie un SMS pour te mettre le coup de pression de ta vie : tu dois rejoindre la team pour boire des bières au bar du coin dans les 5 minutes, sinon c’est le renvoi assuré.

Les bureaux d’OpenMinded apparaissent alors comme un oasis dans un désert poussiéreux de stérilité. Une fois la porte des locaux ouverte, on pénètre dans un paradis de la débauche : ça rigole fort, ça s’insulte, ça écoute du Kalash Criminel, ça laisse des fromages atrocement puants dans le réfrigérateur et parfois, on organise des combats à la Dragon Ball Z pour savoir qui obtiendra la dernière capsule de café !

Autant dire que le quotidien à la rédac’ n’est pas de toute repos, d’autant plus qu’il faut charbonner derrière tout ça ..

Pour conclure, peut-on penser que la rédaction d’OpenMinded serait en quelque sorte la capitale du Dérangement National ? Peut-être, mais au moins, cet été on s’est bien marré.
Pik&Crok
PS : Cet article a été écrit sous la contrainte.