Des molécules abstraites dans l’art de Florence Blanchard

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Florence Blanchard aka EMA aime bien les molécules !

Qu’à cela ne tienne, Florence Blanchard n’a que faire du fait que le graffiti soit un milieu majoritairement masculin et très difficile d’accès. Au fil des années, l’artiste française se fait un nom avec des personnages arrondis en forme de goutte d’eau, puis avec des illustrations sur papier et sur les murs. 

Depuis 2005, il suffit de lever les yeux au ciel le long du trottoir pour remarquer de temps à autres, un bonhomme un peu triste en forme de goutte d’eau collé tout là-haut. Les dropmen sont aujourd’hui sa marque de fabrique, mais avant, elle a peint pas mal de mètres carrés pour progresser une bombe aérosol à la main. En 1990, elle peut se vanter de faire partie des pionnières du mouvement graffiti à tendance féminine. Car malheureusement en effet, seul un petit nombre de femmes se lancent et percent dans ce milieu.

Ses études de biologie moléculaire développent en elle un attrait certain pour les formes abstraites et concrètes à la fois. C’est d’ailleurs ce que l’on comprend en regardant ces gouttes personnifiées, un peu perchées…!

Puis, Florence Blanchard passe du mur au papier en travaillant plus attentivement avec des crayons. Illustrations et sérigraphies se partagent alors entre abstraction et narration. Enfin, elle laisse derrière elle une partie de son histoire an troquant son blaz EMA en Florence EMA. Son travail change, et devient plus grand, plus coloré, plus abstrait. Dernièrement,  elle a peint le mur du rooftop d’un studio à Londres en mars 2017.

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