Certaines drogues permettraient d’accéder à des parties habituellement non-utilisées de notre cerveau
Même si vous n’êtes pas des consommateurs invétérés, ne partez pas ! Cet article peut quand même vous intéresser, ne serait-ce que pour améliorer votre culture G. La rédac’ d’Open Minded vous a fait une petite sélection des 15 faits les plus hallucinants concernant les drogues en tout genre. Comme quoi le scénario de Limitless n’est pas que pure fiction…
1.Back to basics : les effets psychédéliques du LSD ont été découverts accidentellement en 1943 par le docteur Albert Hofmann, qui l’utilisait à l’origine comme stimulant respiratoire.
« Dans un état de rêve, les yeux fermés […] je perçu un flot ininterrompu d’images fantastiques, des formes extraordinaires avec d’intenses jeu de lumières kaléidoscopiques. Après environ deux heures, cette condition s’est évanouie». Peu de temps après ce “trip” accidentel, le docteur recommença l’expérience mais avec une dose plus importante. « Un démon m’a envahi et pris possession de mon corps, de mon esprit et de mon âme. Mon corps semble ne plus avoir de sensations, j’ai l’impression d’être sans vie, étrange. Suis-je en train de mourir? ». Ce fut le tout premier Bad trip.
2. La cocaïne, un puissant anesthésiant. Introduit dans les cliniques en 1884 par le docteur Karl Koller, le psychotrope est d’abord utilisé dans le cadre d’une chirurgie des yeux.
Repris par la suite pour un grand nombre d’opérations du visage et du cou, la cocaïne permettait de réduire les saignements et d’éviter les gonflements inopinés. Si c’est le médecin qui le dit, alors…
3. Des kits de cocaïne vendus par une compagnie pharmaceutique.
En 1885, Parke-Davis and co, s’est lancé dans la commercialisation de petits kits pour ainsi bénéficier des propriétés médicinale de la drogue où que l’on soit. On aime beaucoup leur slogan : « peut remplir votre estomac, rendre les lâches courageux, le silence éloquent mais aussi, insensible à la douleur ».
4. Molly n’est pas aussi pure que vous le pensez.
Peut-être vrai il fut un temps, cette forme cristallisée de MDMA, ressemble aujourd’hui pour beaucoup à l’ecstasy. Sa soi-disant formule « pure » est en réalité coupée avec d’autres drogues telles que la cocaïne, la kétamine, les méthamphétamines et parfois même des sels de bain (aussi connus sous le nom de synthetic cathinones) !
5. Les champis permettraient d’atteindre des parties de notre cerveau jamais utilisées.
De vraies études scientifiques ont prouvé que la consommation de champignons hallucinogènes amplifie la communication avec des recoins de notre cerveau habituellement inatteignables. Ces mêmes chercheurs vont encore plus loin en évoquant le phénomène de synesthésie, selon lequel la stimulation d’un sens peut amener la réaction d’un autre. Exemple : manger un plat qui va nous faire voire certaines couleurs (et oui, comme dans Ratatouille). Une autre étude explique même que cela pourrait nous permettre d’intensifier ce que nous voyons et d’amplifier ce qu’on entend. Des supers pouvoirs éphémères en quelque sorte.
6. Au-delà de 17.5kg de champi frais et de 5g de secs, il y a un fort risque d’overdose.
Selon une analyse, en date de 2011, dépasser ces deux doses pourrait entraîner de sévères bad trip, alimentés d’épisodes psychotiques, d’hallucinations effrayantes, de paranoïa extrême qui conduisent à une perte des repères dans la réalité et donc à de dangereux comportements.
7. Même une dose minime de MDMA peut devenir fatale si elle est prise dans un environnement chaud et surpeuplé.
L’explication est simple : cette drogue synthétique a pour effet d’augmenter considérablement la température corporelle, la pression du sang et d’accélérer les battements de cœur. Une autre étude (et oui encore une) réalisée sur des rats, a prouvé que la MDMA interférait avec l’habilité qu’a notre corps et notamment notre cerveau, à se rafraîchir.
8. La MDMA. !
Si l’overdose implique la prise d’une importante dose, une faible dose n’est pas forcément sans danger, bien au contraire. Les décès attribués à la MDMA sont souvent davantage dus aux effets indésirables comme l’hyperthermie (l’augmentation de la température du corps) et l’hyponatrémie, ce qui arrive quand le corps perd trop de sodium à cause d’une déshydratation. En résumé, que la dose soit minime ou bien au-dessus des recommandations, les risques sont les mêmes.
9. L’addiction au LSD et aux champignons n’existerait pas.
Il n’existe pour le moment aucune preuve au sujet d’une quelconque dépendance physique ou psychologique à ces deux drogues, et aucun symptôme de sevrage n’a encore été observé. Il serait même possible de développer après un certain nombre de prise, une sorte de tolérance aux effets hallucinogènes. Dommage.
10. La MDMA utilisée pour soigner les personnes souffrant de stress post-traumatique (PTSD).
L’expérience menée sur une vingtaine de malades a prouvé que 3 ans et demi plus tard, bon nombre d’entre eux constataient de fortes améliorations comportementales : un bien-être généralisé, une meilleure conscience de soi et de leur environnement, une vigilance et une peur de la foule réduites mais également moins de cauchemars, flashbacks et autre souvenirs intrusifs. Merci qui ? Merci ecstasy !
11. On continue avec les drogues psychédéliques (LSD et magic mushroom), en phase de devenir les nouveaux remèdes à certaines addictions.
Testés sur une dizaine de patients alcooliques, une étude a pu démontrer que grâce à la consommation de champignons hallucinogènes, ces derniers ont pu rester sobre plus de 36 semaines d’affilé et ce, après la fin du traitement. Dans le même temps, les résultats de 6 analyses portant sur les effets du LSD dans le processus de guérison de l’alcoolisme, concluent qu’une seule dose de cette drogue suffirait à réduire de façon significative les effets de l’abus d’alcool.
12. La Méthamphétamine te fait planer plus haut que tout en détruisant ton cerveau.
Trois fois plus puissants que la cocaïne, ces petits cristaux bleus ne font pas que « travailler » en produisant de la dopamine au niveau des neurones (comme la coke), ils les brisent carrément, causant ainsi des dommages cérébraux permanents.
13. Les effets des Crystal Meth dureraient également beaucoup plus longtemps.
Tellement longtemps qu’il n’est pas rare d’en perdre le sommeil. Certains consommateurs ont avoué avoir passé une semaine sans dormir car une véritable psychose s’était emparée d’eux (entendre des voix ou encore voir des ombres). Mmmh, nope nope nope.
14. Le rohypnol, connu sous le nom de roofies, est 10 fois plus puissante que le valium, ce médicament anti-stress.
Egalement appelée drogue du violeur, elle confère un sentiment d’ébriété et conduit à une perte de la mémoire allant jusqu’à 12 heures. Pas cool ça, pas cool du tout.
15. On termine sur la Kétamine et le « K-Hole ».
A la base, ce médicament psychotrope, est utilisé comme anesthésiant par les toubibs et les vétos. En faible dose, elle soulage la douleur mais cause également quelques pertes de mémoire. Des effets presque dérisoires si on les compare à ce qui suit. Avec une quantité plus importante, la Kétamine a des effets beaucoup moins sympas : impression de se fondre dans son environnement, hallucinations visuelles et même, expériences vécues en dehors de son corps. Bon, on vous avoue qu’on n’a pas testé et ce qui vient après nous donne encore moins envie de nous y mettre. Si tels des bourrins, le surdosage vous intéresse, craignez le « K-Hole » ! Selon le récit d’une personne ayant pu se sortir du trou, au début c’est pas mal. Le détachement avec la réalité est tel que l’on a l’impression d’être «un tas de bandes de caoutchouc emmêlées et bouclées ensemble, toujours en mouvement avec d’autres masses de caoutchoucs toutes enchevêtrés». Sauf que ça devient très vite infernal.
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