Des tatouages trash en Corée du Sud
Sexe, drogues et pop culture : voici comment, en juste trois termes, tu pourrais décrire le travail du tatoueur Noil Lee. Cet excentrique est basé à Séoul, en Corée du Sud, un pays qui possède une législation très stricte en matière de tatouage, et, bien souvent, les artistes le pratiquant y rencontrent des contraintes similaires à leurs collègues japonais.
C’est donc dans la culture underground que les artistes comme Noil Lee se réfugient et ce dernier pousse la malice jusqu’à favoriser une esthétique radicale et controversée. Son style provocateur se rapproche d’un courant artistique qui n’agace pas uniquement les bonnes mœurs coréennes : le tatouage ignorant. Esthétique trash, pas ou peu d’ombrages, lignes tordues : pour bon nombre de tatoueurs et de tatoués, le style ignorant est un boulevard ouvert aux « scratcheurs ».
Les afficionados de ce courant sont de plus en plus nombreux. Ils y retrouvent en effet les racines marginales de l’art corporel et les vestiges de la culture punk. Les tatouages de Noil Lee aiment d’ailleurs jouer sur la provocation, avec des dessins et des thèmes très explicites, comme la masturbation, la consommation de stupéfiants et un humour noir à la limite du nihilisme. Les références pop y sont également très nombreuses, du cinéma aux dessins animés en passant par internet, mais le plus souvent, elles reçoivent un traitement très acide …
Mauvais goût assumé et éloge à la défonce : si le concept te parle, un voyage en Corée du Sud s’impose …
Jen Ripper
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