Les réseaux sociaux, mine d’or des dealers
Pourquoi ne pas rester tranquillement posey sur le canapé et vendre son cannabis grâce à Instagram ? C’est l’idée de bon nombre de dealers dans le Nord-Ouest de l’Inde. En regardant les photos géolocalisées et hashtags, ils tentent de rentrer en contact avec les vacanciers.
Désormais connectés, les dealers sont à mille lieues de l’image austère du revendeur à capuche entre deux ruelles sombres. Le traffic s’étale désormais en belles photographies léchées sur Instagram. Avec des prix dérisoires, comme 2,80€ le kilo de haschich, il est bien facile d’attirer les touristes désireux d’allier découverte de l’Inde avec la fumette.
Tandis que certains dealers laissent leur numéro de téléphone directement sur leur compte, d’autres follow back de potentiels clients et discutent quelques minutes par message. La transaction est devenue rapide, et l’envoi est express. Il est ainsi possible de se faire livrer jusqu’à un kilo de cannabis, sans que les services postaux ne se doutent du contenu du colis.
Même si l’usage et la revente de cannabis est passible d’une peine de 10 ans d’emprisonnement, ce nouveau commerce connecté, plus pratique et plus discret, a l’air de plaire à tout le monde…sauf aux autorités de police. Quand un compte Instragram ferme, un autre s’ouvre aussitôt.
Le phénomène s’est étendu au-delà de l’Inde. En Angleterre, Instragram et également Tinder sont devenus les outils du commerce de drogue.
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