Dr Williams & Mr Bison
Tu as probablement déjà vu Arrête-moi si tu peux, racontant la vraie vie (bien que romancée) de Franck Abagnale Jr. Eh bien prépare-toi à lire une histoire encore plus folle : celle de Brian Carson Williams.
Contre-moi si tu peux !
Brian nait le 6 avril 1969 à Fresno, en Californie. Il est le second fils de Patricia Philips et Eugene Williams, chanteur du célèbre groupe The Platters (mais si, tu sais … Ooooonly youuuuu). Bref, Brian grandit et montre une grande habileté au basket-ball, et un physique imposant (2,06 m pour 107 kg). Il entre à l’Université du Maryland en 1987, et on commence avec les problèmes : fait extrêmement rare, il va être transféré d’une université à une autre, pour mésentente avec ses coaches. Il est donc transféré à l’Université d’Arizona où il fait deux bonnes années, ce qui lui permet d’être drafté (choisi par une équipe professionnelle) en NBA en 1991. Début d’une carrière… unique.
Une carrière NBA courte mais lucrative … ou presque.
Après des passages à Orlando et Denver, où il ne brilla pas par des performances exceptionnelles, il réussit enfin une vraie bonne saison en 1995-96, avec 15 points de moyenne aux Los Angeles Clippers. Mais, retour à la réalité, il ne trouve pas de club à l’intersaison, parce qu’il demande un salaire mirobolant, surtout pour un aussi jeune joueur. Il préfère ne pas jouer du tout plutôt que d’accepter un salaire raisonnable, encore une fois un comportement assez inexplicable. Finalement, les Chicago Bulls acceptent de le prendre neuf matchs avant la fin de saison régulière, avec un contrat moins important que sa demande. Les Bulls gagnent le titre … il décide donc de les quitter ! « Maintenant, je veux un gros contrat, moi je suis champion NBA ! » (en ayant joué que la fin de saison, en tant que remplaçant …). C’est alors que les Detroit Pistons lui font une offre à 40 millions de dollars sur cinq ans : le plus gros contrat des Pistons à l’époque. Pourquoi un aussi gros contrat sur un joueur si jeune ? Et bien ils avaient prévu un gros retour marketing pour deux raisons : d’abord il était prometteur, après des Playoffs réussis avec les Bulls, mais surtout … IL SORTAIT AVEC MADONNA (ce qui n’a pas duré). Il réussit sa première saison avec eux, en tout cas sur le parquet, parce qu’en off, le naturel revient au galop et il s’embrouille déjà avec tout le monde. Puis arrive la deuxième saison et là… après que le club ait vendu des milliers de maillots floqués « Williams ». Il décide, du jour au lendemain, de changer de nom ! « Je m’appelle désormais Bison. Bison Dele. Pour rendre hommage aux Amérindiens ». On dira que c’est un beau geste … jusqu’à ce qu’il rajoute « et mes ancêtres africains. », ce qui n’a rien à voir ! Tu commences à sentir qu’il lui manque une case ? L’histoire ne fait que commencer. L’année suivante, ne s’entendant pas (encore une fois) avec ses partenaires et son staff, les Pistons veulent le transférer. Ce à quoi Bison Dele répond « Ah non non, moi on ne me trade pas. Donc vous gardez votre argent, moi j’arrête le basket ! ». Il a rendu 36 millions de dollars au club, et a arrêté sa carrière à 30 ans, après une carrière qui n’aura duré que 8 ans. C’est là que l’histoire devient dingue.
Bison, Dabord, Serena et Bertrand sont sur le Hakuna Matata …
N’étant plus basketteur, Bison Dele décide d’apprendre le violon, le saxophone et la trompette, avant de partir visiter le Liban. Puis il décide partir en Australie … mais en fait non. Non, ce que veut vraiment Bison c’est … être CAPITAINE DE BATEAU ! Mais oui, ça paraissait évident après une carrière comme celle-ci ! Il part à Tahiti avec sa compagne Serena, pour acheter un catamaran. Et tenez-vous bien, Bison appelle son bateau … le Hakuna Matata. Il rencontre un skippeur, Bertrand, et lui demande de l’accompagner faire un tour du monde en catamaran. Bertrand lui répond que faire le tour de l’archipel serait d’abord plus prudent ! Avant le départ, le frère de Bison Dele rejoint la petite bande. Lui aussi a changé de nom, né Kevin Williams il s’appelle désormais … Miles Dabord (?!). Et ce quatuor, dont la moitié semble avoir un sérieux problème de jugement, largue les amarres le 6 juillet 2002. Pendant deux jours, Dabord et Serena donnent des nouvelles à leurs proches, puis plus rien … Arrive le 20 juillet, le Hakuna Matata est aperçu au large d’une plage de Tahiti. Mais il n’y a plus qu’une personne à l’intérieur : Dabord ! Au bout d’un certain temps sans nouvelles, les parents de Bison Dele appellent les autorités tahitiennes pour qu’ils fassent des recherches. On s’aperçoit que Bertrand, le skippeur du coin, n’est plus là non plus… Ah, et puis Serena, et puis Dabord… Mais où sont-ils ?
Le catamaran est retrouvé échoué sur une plage le 3 septembre. Le nom Hakuna Matata a été effacé grossièrement et… le bateau est criblé de balles ! L’enquête amène les autorités tahitiennes à la conclusion que Dabord est bien la dernière personne a avoir été vue sur le bateau, et il partent à sa recherche, en compagnie du FBI, pour découvrir la vérité. On découvre que Dabord a voyagé avec le passeport de son frère, et a imité la signature de ce dernier pour s’acheter, avec son argent … 152 000 dollars d’or ! Mais où est allé Dabord ? Eh bien, évidemment … A TIJUANA ! Pour se la couler douce ! Il séjourne dans un hôtel, tranquillement, sous le nom de son frère, payant sa came avec les milliers de dollars d’or qu’il a achetés.
Dabord, la fin
Cependant, le FBI intensifie les recherches. Ils arrivent à la conclusion que Bison, Bertrand et Serena sont probablement morts, et leurs cadavres au fond de l’eau. Ils lancent un mandat d’arrêt contre Dabord. Quant à lui, entre temps, il appelle sa mère, lui assurant qu’il n’aurait jamais fait de mal à son frère, et qu’il ne pourrait pas survivre en prison. Puis arrive le 26 septembre 2002. Miles Dabord se rend, mais pas à la police. Il se rend dans un hôpital californien, en overdose d’insuline. Les médecins le maintiennent en vie, puis le FBI arrive pour l’interroger. Voici donc, la version de Dabord sur les événements à bord du Hakuna Matata : le 7 juillet, donc le lendemain de leur départ, Serena serait morte en se cognant la tête pendant une manœuvre du bateau. Bison aurait donc accusé Bertrand de « mauvais skippeur », Bertrand aurait lui voulut prévenir la police, ce qui aurait poussé Bison à l’abattre. Dabord, par peur d’être le prochain, aurait donc quant à lui assassiné son frère, jeté les trois corps par-dessus-bord pour ne pas être inquiété par la police, et aurait fui.
Dabord meurt dans la nuit, des suites de son overdose. Bison Dele, Serena Karlan et Bertrand Saldo n’ont jamais été retrouvés. S’ils sont effectivement dans l’Océan Pacifique, on ne les retrouvera jamais et on devra se contenter de la version de Miles Dabord … mais sont-ils vraiment morts ? Certains en doutent, comme l’avocat de Miles Dabord qui affirme que Bison et Serena seraient toujours à Tahiti.
On ne saura probablement jamais la vérité, mais telle était l’histoire de Brian Carson « Bison Dele » Williams.
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