Gueules de Parisiens revient pour une expo à Paris

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Stéphanie raconte la beauté simple des habitants de Paris au fil d’un Tumblr : Gueules de Parisiens.

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Depuis qu’elle est partie en Amérique pour un échange universitaire en 2012, Stéphanie ne quitte plus ni les rues ni son appareil photo. Là-bas, elle a découvert qu’il était possible de coupler marketing et photographie, autant dire qu’allier l’utile à l’agréable, c’est le top ! De Philadelphie à Brooklyn, elle tire le portrait sur le vif de passants croisés dans la rue pour capter ce qu’il y a de beau dans leur être. Pas de stéréotypes, mais des gens, comme vous et moi. Elle ira jusqu’à Harlem rencontrer des gangsters, pour passer ensuite à Brooklyn faire un coucou aux hipsters tant médiatisés, et enfin serrer la main à de grandes dames de la 5ème avenue. À Paris, elle continue son voyage humain en foulant le pavé des rues, et nomme son Tumblr Gueules de Parisiens.

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« Nous, tout ce qu’on veut c’est faire la fête » 
Paris est une fête, nombreux sont les artistes qui l’ont écrit .
Et mardi dernier grâce à Sophia, j’ai compris ce que ça voulait dire :
Ça veut dire vivre envers et contre tous, vivre de musique (de bière?) et d’amour.
Ça veut dire faire la bringue pour rien, parce qu’on habite la plus belle ville du monde, et ça c’est déjà bien.
Ça veut dire s’ouvrir et sourire, sans penser à l’avenir.
De l’amour dans la rue, voilà ce que demande le peuple de Paris.
La fête de la musique ça devrait être tous les jours. Juste pour entendre plus souvent des « viens danser ! » ou « eh, tu veux une gorgée? » quand on passe devant la terrasse d’un café.

 

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Stéphanie s’amuse de la beauté des rencontres inopinées qu’elle provoque dans sa vie. Au fil de ses pas et aux angles des rues, elle photographie des parisiens et narre sa rencontre avec eux sur son Tumblr Gueules de Parisiens, sans rentrer dans le cliché des parisiens râleurs et continuellement le sourire vers le bas.

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C’est la coiffure d’Alice qui m’interpelle.
J’entame la conversation pour connaître son secret, pas pour son portrait (pour une fois, je l’admets)
Ecoutez tout le monde croit que je suis russe mais je vous assure que non ! Je suis une pure parigote de Montmartre ! C’est vrai ça ? Eh bien ça tombe bien, figurez-vous que je les prends en photo les Parigots ….
Chouette, Alice accepte.
“Je les ai gagné mes 77 carats ! Et pas une seule goutte de botox je vois prie de me croire !
C’est peut-être l’amour de Paris qui lui donne tant de vie : “J’ai travaillé au théâtre du Châtelet. Tous les jours j’y allais à pieds.. Paris c’est mon quartier »
Alice est une merveille.
Elle me serre la main (quelle poigne!) et reprend son chemin. Je regarde l’heure et mémorise le quartier…. pour avoir d’autres chances de la croiser.

 

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«Un indien dans la ville, c’est moi».
Gor m’a raconté être passé de prêtre à cuisinier… puis s’être converti en Indien Lakota. Fier mais crispé au départ, de clics en clics, il apprivoise l’objectif… et finit par m’inviter à fumer son calumet de la paix : « C’est un objet mystique et rare ».
En sortant, il me confie « Je ne comprendrai jamais pourquoi tout le monde me regarde ici ».

Pour découvrir en vrai de vrai les photographies des Gueules de Parisiens, le rendez-vous est pris pour le 2 février à 19:00, date et heure du vernissage de l’exposition de Stéphanie au Pavillon des Canaux, sur le quai de la Loire dans le 19ème arrondissement. Au programme, un apéro, une rencontre, un cadeau, et des photos, plein de photos !

 

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