En tatouage ou en coloriage, le Mandala est partout. Mais d’où vient-il ?
Il paraît qu’en regardant bien, on retrouve la même forme que le Mandala sur le plan des villes en Europe. La fontaine, en général située au centre de la ville, est reliée en tous points aux rues qui convergent vers la fontaine, donnant forme à une sorte d’étoile rayonnante. Sinon, les Mandalas sont aussi dans des livres de relaxation vendus dans de nombreux commerces; ou encore sur de nombreux corps, tatoués. Abordons les origines de ce dessin complexe qui fascine autant qu’il captive !
Le terme Mandala en sanskrit, le langage des Brahmans en Inde, signifie cercle, sphère, unité; et d’une manière générale, le cercle est le symbole primaire du cycle de la vie (naissance, maturité, mort, résurrection). Esthétiquement parlant, le mandala est un diagramme géométrique complexe dont la structure carré ou circulaire est organisée autour d’un point central.
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Le bouddhisme
Pour les moines bouddhistes tibétains qui pratiquent régulièrement le Mandala, tout ce qui existe est né d’une même source d’énergie centrale : tout ce qui existe est organisé autour d’un centre. Les Mandalas sont utilisés comme « outils » de méditation et de réflexion sur soi-même, alors il n’est pas surprenant de remarquer que la forme évoque la philosophie de ses pratiquants. Pour les tibétains, le Mandala est un symbole très important, dont le processus de fabrication consiste en la « période » de méditation elle-même. 4 moines bouddhistes se réunissent autour d’une surface au sol sur laquelle ils vont dessiner les formes à l’aide d’un sable coloré. Durant plusieurs jours, les 4 hommes travaillent dans un calme absolu entourés d’autres moines qui eux, méditent et prient pour bénir le Mandala. Une fois celui-ci terminé, ils l’offrent à tous les Bouddhas de l’Univers pour enfin le détruire en silence et avec une grande délicatesse. D’ailleurs, seuls les moines sont en mesure de « lire » les Mandalas, qui sont composés d’une multitude de symboles et de représentations graphiques des divinités bouddhistes.
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En Asie
Le Mandala bouddhiste pourrait être inspiré des Rangoli, des formes colorées dessinées sur le sol des maisons et des temples en Asie. Construites à partir de riz ou de sable coloré, les Rangoli sont plus épurés que les Mandalas et ne sont disposés qu’à l’entrée des lieux sacrés et des maisons pour protéger ceux qui y vivent. C’est aussi une tradition exclusivement féminine transmise de mère en fille.
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L’hindouisme
Dans la religion hindoue, le dessin s’appelle un Yantra et est considéré comme un lieu d’invocation de la divinité. On le retrouve très souvent dans les rituels sacrés, et représente une Vérité honorée comme par exemple, l’amour universel. Un Yantra est composé, comme le mandala, d’une multitude de formes géométriques formant un ensemble complexe et difficile à déchiffrer ! Par exemple, un cercle symbolise l’air, un carré symbolise la terre, un triangle vers le bas symbolise l’aspect masculin et le feu, tandis qu’un tourné vers le haut symbolise l’aspect féminin et l’eau.
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Si le Mandala est aujourd’hui si populaire, c’est grâce à sa qualité esthétique dans un premier temps, et aussi à sa grande utilité en matière de thérapie. C’est le psychiatre suisse Carl Jung qui découvre les bienfaits thérapeutiques des Mandalas sur les personnes ! Il a cherché à comprendre l’inconscient en se tournant vers l’art, les rêves, la religion et la philosophie.
Depuis ce jour, le Mandala est considéré comme un réel outil de relaxation dont les vertus introspectives et apaisantes ne sont plus à prouver. Entre outil spirituel de méditation et oeuvre d’art, ce qui est sûr, c’est que le mandala est vraiment ouf !
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