Slinkachu et l’art de rue miniature
Quand Stuart Pantoll, alias Slinkachu, était petit, il voulait devenir archéologue. Il a depuis gardé cette passion pour la recherche et la manipulation des petites choses. Avec le sol comme tableau, il s’illustre comme metteur en scène d’un monde miniature qui donne envie d’être approché : «Travailler très bas près du sol m’a apporté une perspective différente ». Il est en parallèle photographe puisqu’il réalise les clichés de ses propres oeuvres.
«J’abandonne des petits personnages dans la rue depuis 2006 »
Lancé en 2006, le « Little People Project » est un mélange de personnalisation et de peinture de personnages en miniatures. Slinkachu les places ensuite dans un univers, les photographies et les laisse à la portée du public, dans la rue. « Obsédé » par cette recherche de « recoins cachés dans la ville », il recréé des mondes miniatures, qu’il met ensuite à la portée des yeux les plus curieux.
(photo: thetimes.co.uk)
Il se considère comme un artiste de rue. Il joue sans cesse avec la notion de surprise puisqu’il place ses oeuvres là ou le public s’y attend le moins. Véritable militant pour la cause environnementale, le monde miniature qu’il utilise encourage les citadins à ouvrir les yeux sur cette planète qui ne cesse de se détériorer. Au delà de l’environnement, il s’intéresse aux sujets de la solitude et de la mélancolie éprouvées par les résidents des grandes villes.
L’artiste s’est même emparé d’un sujet d’actualité pour en réaliser une miniature. Une de ses installations reflète la crise actuelle des réfugiés.
Slinkachu, même s’il s’attaque aux causes sérieuses et actuelles, regorge d’humour. Un vrai rigolo ! Les petits personnages qu’il s’amuse à placer s’accompagnent la plupart du temps d’un petit sourire sur notre visage. Slinkachu raconte une histoire, où la figurine, même si elle est immobile, est en train de vivre une situation amusante. En voici certains extraits issus de sa page web et instagram.
Son travail est actuellement exposé à l’Abbaye de l’Epau, à Le Mans, jusqu’au 2 Novembre. Huit de ses œuvres sont accessibles au public et sont affichées à l’extérieur, dans les jardins de l’abbaye.
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