Londres en 1960 : Des Mods au Skinheads
Skinhead, si ce nom évoque forcément quelque chose (en général des types costauds au crane rasé, habillés : Bretelles/Fred Perry/Doc Martens), on a souvent du mal à les situer. Extrême-droite, extrême gauche, apolitique, raciste, métissé, straight edge etc. Et bien un peu tout ça en fait, car en vérité, il existe presque autant de dérives du mouvement de base que de Skinheads.
Tout commence dans les années 60 à Londres, Le Rock’n Roll et le style rocker des années 50 deviennent peu à peu ringards aux yeux d’une jeunesse qui se veut classe et branchée. Ils roulent en Vespa, écoutent de la Soul, du Jazz et du R’n’B et s’habillent de manière chic : Costards taillés sur-mesure le week-end et Jeans Levi’s 501/Fred Perry la semaine. Ils se feront appeler les Mods pour « Modernists ».
La plupart d’entre eux travaillent dans les bureaux ou les boutiques de la ville mais le mouvement compte aussi beaucoup de jeunes issus de la classe ouvrière qui bossent sur les docks par exemple.
Si aujourd’hui cela peut paraître surprenant, il est bon de rappeler que dans le contexte de l’époque, et en dépit de leur apparence qui se veut élégante, les Mods étaient considérés comme des voyous par l’ancienne génération rigoriste et souvent se comportaient comme tels : Bagarre dans les soirée, rixe avec des gangs de rockers etc.
Puis vers le milieu des années 60, le mouvement Hippie séduit de plus en plus de jeunes notamment chez la bourgeoisie. Les cheveux poussent et s’ornent de fleurs mais de nombreux Mods de la classe ouvrière résistent à cette nouvelle tendance et forment une nouvelle mouvance plus stricte : les Hard Mods. L’influence ouvrière se fait plus présente et on y voit l’apparition de bretelles, de chaussures de chantiers (Doc Martens) et les cheveux sont coupés courts voire rasés. Selon plusieurs hypothèses le port des cheveux rasés serait dû au fait d’éviter qu’ils soient pris dans une machine sur des chantiers, pour être plus difficile à attraper par la police ou par opposition aux hippies de bonnes familles. Nous sommes au milieu des années 60 et même si pour l’instant l’économie est prospère, la lutte des classes commence à pointer le bout de son nez.
D’autant que ces jeunes travailleurs vivent dans les mêmes quartiers pauvres que les immigrés Jamaïcains fraichement arrivés après l’indépendance de la Jamaïque en 1962. Et parmi eux de nombreux Rude Boys adeptes de Ska et de Reggae et qui portent aussi les cheveux courts ou rasés. Les communautés se mélangent, s’inspirent l’une et l’autre. On y voit l’apparition du 2-Tone, du Rocksteady avec des groupes comme Madness ou The Specials.
C’est en 1969 que cette nouvelle communauté multiraciale, pauvre et ouvrière se fera appelé « Skinhead ». Ils revendiquent leur fierté d’appartenir à la classe ouvrière et ont des codes de vies simples basés sur l’honneur, l’amitié, le respect, la mixité etc.
C’est plus tard vers les années 70, avec l’apparition du Punk que le mouvement va se diversifier et donner vie à différents courants et à certaines dérives que l’on connaît.
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